“Nous voulons donner une autre image de notre équipe que celle des JO de Paris 2024”, jure Guillaume Gille avant la Coupe du

“Nous voulons donner une autre image de notre équipe que celle des JO de Paris 2024”, jure Guillaume Gille avant la Coupe du
“Nous voulons donner une autre image de notre équipe que celle des JO de Paris 2024”, jure Guillaume Gille avant la Coupe du monde

A une semaine du début de la Coupe du (14 janvier-2 février), le sélectionneur de l’équipe de de handball a fait le point sur le début de la préparation avant de défier la République tchèque (8 janvier) et le Portugal (10 janvier). ).

Le point sur les blessés

« La situation reste complexe. Nous avons eu le plaisir de voir l’évolution de Dika (Mem) qui a pu revenir progressivement dans le collectif. Elohim (Prandi) vient de recevoir le feu vert des médecins pour reprendre également avec le groupe, ce qui est une bonne nouvelle. C’est une garantie du retour de certaines forces vitales et cela permet aussi de bien travailler au quotidien à l’entraînement. En revanche, pour Hugo (Descat), c’est plus compliqué et il reste en marge du groupe en raison de ses problèmes de dos. Ils ont tous encore du chemin à parcourir pour revenir à 100 %.

Comment gérer les joueurs dans l’incertitude

« Ce qui est un peu délicat aujourd’hui, c’est qu’on a à notre disposition un groupe de 20 joueurs, avec beaucoup de joueurs qui sont encore dans une forme intermédiaire et qui pour une fois, avec le staff, nous font beaucoup nous remettre en question. Mais c’est le choix que nous avons fait en convoquant des joueurs qui n’étaient pas encore aptes à s’entraîner car nous restons optimistes quant à leur retour et leur potentielle participation à la prochaine Coupe du Monde. Mais nous restons aussi bien sûr conscients que pour certains, ce sera finalement difficile, voire impossible, lorsqu’il s’agira de définir les contours définitifs de l’équipe. L’option qui a été retenue est de faire entrer sur le banc des personnes dont on sait qu’elles ne sont pas capables d’être à 100% pour contribuer à la préparation de l’équipe. Donc on partait déjà de l’idée qu’on aurait un contact avec le groupe de joueurs qui sont dans cette zone grise et pour qui il y aura des choix à faire.

Une nouvelle répartition des rôles après le départ de glorieux anciens

« Oui, il y a bien dans cette nouvelle configuration une passation de pouvoir qui s’est opérée avec la redéfinition des statuts au sein du groupe. Quand on perd Nikola Karabatic, Vincent Gérard, Valentin Porte, Timothée N’Guessan, ça laisse un vide car ce sont des garçons qui ont pesé dans la vie de l’équipe. Mais tout est en train de se réorganiser et c’est positif. Désormais, la façon dont je fonctionne avec l’équipe reste la même. C’est ma philosophie de vouloir responsabiliser et obtenir un engagement fort de la part des garçons, au-delà de leur propre travail sur leur jeu ou leur personnalité. C’est un engagement au service du groupe et donc dans cet effectif, il y a des garçons qui ont un rôle, une mission un peu plus importante que les autres pour embarquer, fédérer, construire avec nous, le staff, le contours de ce projet de jeu que nous souhaitons améliorer. Par exemple, Luka (Karabatic), même s’il a transmis son brassard de capitaine, reste le grand frère de par son âge. Il reste le doyen qui accompagne le groupe avec son expérience et sa connaissance des grandes compétitions internationales.

Retour sur l’échec des JO

« L’une des grandes leçons des JO, c’est que nous n’avons pas su trouver notre carburant, nous n’avons pas su trouver la précision dans notre jeu et c’est ce que nous voulons retrouver. On sait que c’est par le jeu, c’est par le handball et notre connexion sur le terrain qu’on retrouvera une dynamique positive.

L’avantage d’avoir un premier tour abordable à la Coupe du Monde

« En effet, on pourrait le voir comme ça. J’avoue qu’aujourd’hui, je ne me concentre pas sur l’adaptation à nos futurs adversaires. Je me concentre sur notre groupe et sur la façon dont nous le faisons grandir dans cette configuration avec les absents, car nous travaillons d’abord avec les valides et avec ceux qui montrent beaucoup de bonnes choses à l’entraînement et qui sont ceux qui ont le plus de chance de le faire. assumer des responsabilités pendant la Coupe du Monde. Maintenant, nous ne nous retenons plus car nous connaissons aussi la qualité et l’expérience des joueurs qui sont avec nous et qui sont encore soit en phase de remontée, soit en manque de rythme. C’est cette équation que je vais devoir résoudre dans les prochains jours et cette semaine qui s’annonce avec les deux matches amicaux à Strasbourg nous permettra aussi d’y voir un peu plus clair et de pouvoir annoncer le groupe qui va envolez-vous pour la Croatie.

Une Coupe du monde abordée avec moins d’ambitions

« Je ne serais pas à l’aise de vous dire que nous allons faire cette Coupe du Monde juste pour voir. Nous sommes l’équipe de France de handball. Quelles que soient les configurations, je crois que nous avons toujours assumé notre statut, à savoir être une équipe qui se bat dans chaque compétition pour la gagner. Aujourd’hui, c’est vrai que le contexte de l’effectif est très particulier et c’est certainement une première de se retrouver avec autant de joueurs qui ne sont pas encore à 100% de leurs possibilités. Désormais, notre ambition reste la même. Il s’agit en même temps de se repositionner dans l’élite des nations dominantes. Nous sortons d’une compétition qui, sur le plan du jeu, a donné une mauvaise image à notre groupe et c’est là-dessus que nous voulons travailler. Par le jeu, par notre état d’esprit, nous voulons repositionner la France à sa place, dans le cercle des équipes qui comptent.

L’équipe de France actuelle est-elle plus forte que celle des Jeux ?

« Ce sont d’interminables questions journalistiques qui comparent les époques et les chiffres. Que dit-on de l’équipe des Jeux par rapport à l’équipe de l’Euro ? Que dirons-nous de l’équipe des Jeux par rapport à l’équipe de la Coupe du Monde ? Chaque histoire a sa propre vérité et c’est une expérience que nous devons vivre ensemble. Par contre, je sais que, si on compare les époques, on a toujours eu de la qualité. On l’a encore aujourd’hui et c’est ce qui est le plus important, car cela démontre la vitalité du handball français. Et pour anecdote, nous étions réunis hier (dimanche) autour de la diffusion du premier épisode de la série BeIN Sports sur les titres mondiaux de l’équipe de France. L’image que j’avais devant moi lorsque je me retrouvais sur scène à témoigner en grand aîné est quand même plutôt gratifiante. Voir toutes ces générations qui sont dans ce secteur, dans cette usine qui produit des handballeurs de qualité et qui fait aussi que notre histoire s’inscrit dans une durée et un niveau de performance qui sont juste incroyables quand on élargit un peu le périmètre. champ de réflexion. »

Le rôle d’Aymeric Minne

« Aymeric est quelqu’un qui va de l’avant, qui, par ses performances, s’est fortement imposé au sein de l’effectif. Et bien sûr nous comptons sur lui, mais au même titre que de nombreux joueurs. Aujourd’hui, quand on voit les formes de jeu utilisées, quand on voit la polyvalence de ces garçons à l’arrière, est-ce un demi central ou un arrière gauche ? L’essentiel est qu’il soit performant sur le terrain. Peu m’importe où c’est utile en fin de compte. Il est plutôt identifié comme défenseur central, mais on connaît sa capacité à utiliser ses qualités lorsqu’il était également latéral gauche. Ce n’est pas très important à mes yeux.

Propos recueillis en conférence de presse

 
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