au moins dix morts, suspect décédé, envie de « carnage »… ce que l’on sait de l’attentat de la Nouvelle-Orléans

au moins dix morts, suspect décédé, envie de « carnage »… ce que l’on sait de l’attentat de la Nouvelle-Orléans
au moins dix morts, suspect décédé, envie de « carnage »… ce que l’on sait de l’attentat de la Nouvelle-Orléans

Au moins dix personnes ont été tuées et plus de 35 blessées lorsqu’une puissante voiture a délibérément percuté la foule rassemblée ce mercredi dans la rue la plus célèbre de la ville de La Nouvelle-Orléans (Louisiane) à l’occasion du réveillon du Nouvel An. Alors qu’une conférence de presse avait lieu au En début d’après-midi, heure française, une deuxième prise de parole est promise en fin de journée pour faire le point sur l’avancée de l’enquête.

A 3h15 ce mercredi 1er janvier, un pick-up blanc s’est précipité dans la foule marchant sur Bourbon Street, dans le centre historique de la Nouvelle-Orléans (Louisiane). Touristes, résidents, employés de bars et de discothèques, ils étaient nombreux dans le quartier connu pour son ambiance nocturne à fêter encore le réveillon. De nombreux établissements avaient décalé leur heure de fermeture à 5 heures du matin pour les festivités. La foule était d’autant plus importante que la plus grande ville de l’Etat – et la plus francophone du pays – accueille ce mercredi après-midi la finale du Sugar Bowl, le championnat universitaire de football.

Alors que la police se précipitait à la rencontre du conducteur, celui-ci a tiré en direction de la police « après que le véhicule s’est écrasé », a suggéré la surintendante en chef de la police de la Nouvelle-Orléans, Anne Kirkpatrick. lors d’une brève conférence de presse tenue vers 6h40 heure locale (13h40 heure française). Le suspect a tiré sur la police et blessé deux policiers, qui « sont dans un état stable ».

L’agent spécial Alethea Duncan, numéro 2 du bureau du FBI à la Nouvelle-Orléans, a déclaré que des explosifs artisanaux avaient été trouvés. “Nous ne savons pas encore s’ils étaient fonctionnels ou non”, a-t-elle déclaré, demandant aux habitants de rester à l’écart d’une vaste zone pour permettre à l’enquête de progresser en toute sécurité. Plus tard dans la nuit, le dessous du pick-up, immobilisé au 333 Bourbon Street entre l’hôtel Royal Sonesta et le bar de la Prohibition, a été inspecté par un robot anti-bombe puis un panier a été installé au-dessus du plateau du véhicule, pour observer sans contaminer aucune preuve possible. Un périmètre de sécurité infranchissable de huit pâtés de maisons autour du lieu de l’attaque a été mis en place par les forces de l’ordre pour fonctionner.

Ni le maire de la ville, Latoya Cantrell, ni le chef de la police locale n’ont donné d’informations sur cet homme. La surintendante Anne Kirkpatrick vient de confirmer que le conducteur n’était pas en état d’ébriété. Selon plusieurs médias américains, l’homme est présumé mort. Les raisons de son geste sont également inconnues. Sa détermination ne fait cependant aucun doute : « cet homme a essayé d’écraser le plus de monde possible », « il a contourné nos barricades, il était déterminé à faire un carnage », a affirmé le préfet de police.

Dix personnes ont été tuées et au moins trente-cinq ont été blessées, dont les deux policiers. Au cours de la conférence de presse, le surintendant Kirpatrick a déclaré que les autorités ne savent pas encore combien sont des résidents de la Nouvelle-Orléans et combien sont des touristes, mais « il semble que la majorité soient des locaux ».

 
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