La Néo-Zélandaise semble désormais prête à reconquérir son trône, étant devenue la plus jeune n°1 mondiale le 2 février 2015 à l’âge d’à peine 17 ans et 9 mois ! Elle conservera sa place de reine jusqu’en juin 2017, remportant notamment deux tournois majeurs, l’Evian Championship 2015 et l’ANA Championship 2016.
S’ensuit ensuite une période de disette au plus haut niveau, sans compter aucune victoire sur le LPGA Tour depuis trois ans. Lydia Ko renouera cependant avec le succès en 2021, avant de devenir numéro 1 mondiale. 1 encore pendant 6 mois… puis laissant place à une Nelly Korda en état de grâce.
Triple médaillé olympique
La championne olympique en titre a presque tout gagné, l’or étant le dernier métal manquant à sa collection même si elle avait déjà remporté la médaille d’argent à Rio et la médaille de bronze à Tokyo. Il lui reste désormais à réaliser son Grand Chelem personnel, après avoir gagné trois fois à ce niveau tout en ayant remporté 27 titres professionnels, dont plus d’une vingtaine sur le circuit américain LPGA. Rappelons qu’elle a remporté sa première victoire professionnelle à l’âge de 14 ans, lors du NSW Open Golf Championship 2012 en Australie, étant également la plus jeune gagnante d’un majeur lors de son succès à Evian à l’âge de 18 ans et 4 mois.
De retour au plus haut niveau, Lydia Ko a atteint sa pleine maturité, tout en n’étant plus la jeune golfeuse insouciante d’il y a dix ans. Son mariage en grande pompe avec le Coréen Jun Chung, fin 2022 dans la cathédrale de Myeongdong à Séoul, pourrait présager une fin prématurée de sa carrière, avec éventuellement l’un ou l’autre heureux événement à venir. Ses dernières performances démontrent pourtant le contraire. « J’ai toujours l’intention de jouer ! Mon année a été folle, avec notamment ce sacre olympique et cette victoire majeure sur le Old Course de St. Andrews. Je suis au septième ciel et je ne veux pas redescendre », a-t-elle commenté, le sourire aux lèvres. A elle de maintenir sa motivation et son niveau de jeu pendant de nombreuses années encore, afin de marquer encore plus son empreinte dans l’histoire du golf féminin.
Par Hugues Féron
