Aucune équipe de la Conférence Ouest n’a encore battu les Cavaliers cette saison, qui affichent un parfait 9-0 lorsqu’ils n’affrontent pas des équipes de l’Est, puisque leurs quatre défaites ont eu lieu contre Boston, Miami et Atlanta (à deux reprises). Anthony Davis et les Lakers peuvent ainsi se rassurer, après leur revers face à la meilleure équipe de la ligue.
Cependant, Los Angeles peut avoir quelques regrets : les Californiens n’ont jamais été trop loin derrière, mais n’ont jamais non plus réussi à réellement prendre ce match. Bref, si proche, si loin…
« Nous avons clairement eu des opportunités » estime JJ Redick. « Je crois fermement que contre de bonnes équipes comme Cleveland, il faut se rapprocher de la perfection. Ils ne vont pas se laisser abattre en se tirant une balle dans le pied. »
Tiens d’abord la défense, les 3-pts viendront plus tard
En tirant à 39% de réussite à 3-points, avec 18 réussites et seulement 11 ballons perdus, les joueurs de Kenny Atkinson n’ont laissé que quelques miettes aux Lakers. Néanmoins, malgré les ballons perdus en début de match et la maladresse derrière l’arc (9/37), les Californiens sont restés dans la roue des Cavaliers.
« Nous devons défendre. Nous pourrions évidemment tirer davantage à 3 points, mais la clé sera notre défense. insiste Anthony Davis. « Si nous ne effectuons pas plus de tirs au but, alors nous devons défendre, ce que nous avons fait ces derniers temps. Je ne pense pas que nous ayons besoin de plus de 3 points pour être compétitifs face aux autres équipes. »
Cependant, il faut tirer à un moment ou à un autre, surtout contre une équipe comme Cleveland qui a toujours un coup gagnant à sortir de son chapeau. Les Lakers ont réussi quelques bons coups dans ce revers et peuvent, une fois de plus, se rassurer en affirmant que cela finira par être réussi.
« Nous allons dans la bonne direction » assure l’intérieur. « Cette soirée a été bonne pour nous, nous avons raté de peu des tonnes de tirs, des tirs ouverts. Si on marque la moitié, le match n’est plus le même. Donc ça me convient. Nous pouvons faire mieux des deux côtés du terrain, c’est sûr, mais je ne suis pas déçu de notre situation actuelle. »