6 choses dont je me souviens de 2024

6 choses dont je me souviens de 2024
6 choses dont je me souviens de 2024

Comme beaucoup de partisans, j’avais des réserves quant aux chances de succès de la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin. Non pas que je ne le voulais pas, bien au contraire. Mais après tous les échecs des réunions passées, il y avait des raisons d’avoir des doutes. Et ce, même si le nouveau circuit appartient à un riche conglomérat américain, dont les propriétés incluent notamment les Dodgers de Los Angeles.

Les actifs du partenariat Guggenheim totalisent 335 milliards de dollars, selon Economic Review Forbes. La fortune de son PDG, Mark Walter, est estimée à 6,2 milliards, toujours selon Forbes. C’est le genre de soutien financier que le hockey féminin recherchait depuis longtemps, mais que ses acteurs n’envisageaient probablement pas, même dans leurs rêves les plus fous.

En communion avec les joueurs

Le LPHF a des idées innovantes. Elle utilise les réseaux sociaux pour toucher les familles et les jeunes. L’ambiance est particulière. Les supporters sont solidaires des joueurs. Ils sont de tout cœur avec eux.

Le LHPF est une grande réussite. L’idée d’avoir un seul propriétaire pour les six équipes du circuit est la bonne. Personne ne fait sa part, aucune équipe n’est désavantagée.

La victoire a gagné Montréal. Vous avez rempli le Centre Bell en avril dernier pour établir un record mondial d’assistance pour un match de hockey féminin. Les joueurs du LPHF peuvent désormais avoir confiance en l’avenir. Ils n’ont plus à craindre les revers.

Le LPHF est là pour rester.

L’homme n’apprendra jamais

Les Jeux de Paris se sont déroulés sans incident perturbateur, au grand soulagement de tous. Les Français ont bien fait les choses, ils ont de quoi être fiers.

Mais comme tous les Jeux Olympiques précédents, la bonne entente qui régnait dans la Ville Lumière n’a pas résolu les problèmes majeurs de l’Humanité. Les bombes ont continué de tomber sur l’Ukraine et Gaza. L’homme ne comprendra jamais. Les conflits armés sont aussi vieux que la civilisation.

C’est infiniment triste.

Soyons patients

La reconstruction du Canadien ne passe plus pour certains fans. Cependant, il faut de la patience. Relancer une équipe vers les plus hauts sommets ne se fait pas du jour au lendemain. C’est une opération qui demande du temps et de la patience.

À en juger par les chiffres de fréquentation au Centre Bell, vous êtes nombreux à l’avoir compris. Il y a des salles combles de 21 105 spectateurs pour chaque match. Bon, il y a certainement des places vides dans les rouges certains soirs, mais elles sont quand même vendues.

Une étude sociologique devrait être menée sur le phénomène. On a toujours dit que les amateurs de hockey montréalais n’accepteraient pas de soutenir des équipes moche, mais ce n’est pas le cas. Pour l’instant, du moins.

Combien de temps encore ?

Le pire pour les partisans impatients, c’est de ne pas savoir combien de temps il faudra pour revoir un Canadien compétitif. Mais personne ne le sait, pas même les dirigeants de l’organisation, qui ne ressentent pas encore trop de pression.

Nous espérons que l’amélioration viendra grâce à la prochaine vague d’espoirs qui viendra à Montréal. On mise beaucoup sur Ivan Demidov, Jacob Fowler, David Reinbacher, Logan Mailloux, Owen Beck, Joshua Roy et d’autres. Mais il ne faut jamais oublier que la marche est haute vers la Ligue nationale de hockey.

Une équipe en or

Nous ne pouvons pas ignorer le 12e conquête de la Coupe Vanier par le Rouge et Or de l’Université Laval. Jamais une équipe du football universitaire canadien n’a été aussi dominante. C’est tout à l’honneur de son entraîneur-chef, Glen Constantin, dont mon collègue Jean-Nicolas Blanchet vous a présenté un beau portrait il y a quelques semaines.

Constantin aurait pu faire carrière comme entraîneur aux Etats-Unis s’il l’avait voulu, voire dans la sacro-sainte NFL. Il a préféré revenir au Québec après avoir travaillé avec les Cougars de Houston dans la NCAA. Il restera avec le Rouge et Or aussi longtemps qu’il le voudra.

Félicitations pour votre programme, Glen !

Une Babe Ruth sans ventre

Comme à Orange County, avec les Los Angeles Angels, Shohei Ohtani a livré la marchandise sur la grande scène d’Hollywood, avec les Los Angeles Dodgers. Ses 54 circuits et 130 points produits lui ont valu son troisième prix de joueur le plus utile en équipe au cours de sa carrière de sept ans dans la Ligue majeure de baseball.

Le record de sept appartient à Barry Bonds, qui l’a notamment remporté quatre années consécutives (2001 à 2004) avec les Giants de San Francisco. L’ancien voltigeur n’était cependant pas faire le ménage, selon le rapport Mitchell sur l’utilisation de drogues de performance au baseball.

Si Ohtani n’utilise pas de produits dopants, on peut se demander s’il ne vient pas d’une autre planète. Car en plus de frapper, on sait qu’il peut aussi lancer, et très bien en dehors de ça.

Nous parlons d’une Babe Ruth des temps modernes, sans ventre.

Ohtani devrait à nouveau équilibrer les rôles de lanceur et de cogneur l’année prochaine, mais les Dodgers ont-ils vraiment besoin de son retour sur le monticule ?

L’athlète japonais vaut à lui seul le prix d’entrée, tout comme un frappeur désigné !

À quand un contrat d’un milliard de dollars ?

Mais un an après sa signature par les Dodgers, pour un coût de 700 millions sur 10 ans, les Mets de New York viennent de conclure un accord d’une valeur de 765 millions sur 15 ans avec Juan Soto.

Il s’agit du plus gros contrat de l’histoire du sport professionnel.

Il n’y a pas de limite à ce que les équipes aux poches profondes du baseball majeur peuvent offrir aux meilleurs joueurs. Le jour n’est pas loin où un joueur obtiendra un contrat d’une valeur globale d’un milliard de dollars.

Voyons si Soto mènera les Mets vers la terre promise en 2025.

Quant aux équipes du petit marché, merci pour votre participation !

 
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