La tempête est derrière Justine Mettraux. Après un début de semaine tendu, son bateau Teamwork-Team SNEF semble avoir tenu le coup. La Genevoise occupe toujours la 11e place du classement, mais a creusé l’écart avec ses poursuivants. Elle se rapproche du petit peloton qui la précède. Vendredi matin, elle pointait à environ 80 milles du dixième Paul Meilhat.
Face à des conditions un peu plus appréciables, elle a pu mettre du - à remplacer un dessalinisateur d’eau de mer qui ne fonctionnait plus. Et dans une vidéo envoyée à l’organisation de la course, elle se montrait décorant sa cabane de sapins de Noël et d’étoiles, histoire d’avancer au rythme de la terre ferme. Signe d’un moment plus serein.
C’est aussi le cas d’Alan Roura, désormais 17ème du Vendée Globe avec Hublot. Le Genevois semble enfin avoir trouvé son rythme. «J’ai passé une excellente soirée (rouge.: du mercredi au jeudi), j’ai apprécié la vitesse, à plus de 24 nœuds. Ce sont les premières conditions où je peux exploiter le potentiel du bateau.
Au large de la Tasmanie, Roura mène un petit groupe de bateaux à l’approche des côtes de la Nouvelle-Zélande. Son mauvais début de course ne lui laisse cependant que peu d’ambitions en termes de classement.
En tête de la course, Charlie Dalin reste devant, mais il voit Yoann Richomme revenir sur lui (une vingtaine de milles d’écart, vendredi à 7h00), laissant présager un nouveau changement de leader à venir.