Sept sur sept. C’est le terrible record de victoires des joueuses de Sébastien Gardillou dans cet Euro féminin de handball. Ainsi, en demi-finale contre les Danois, tous nos espoirs reposaient sur les épaules des Scandinaves. Et contre toute attente, les Bleus ont entendu notre appel.
Les Bleues disent (enfin) adieu à l’Euro de handball
Le match débute à la Wiener Stadthalle de Vienne, et ce sont les Danois qui donnent le ton. Et pour y parvenir, ils s’appuient beaucoup sur leur gardienne Anna Kristensen, qui est celle qui a réalisé le plus d’arrêts dans cet Euro. Et une chose est sûre, elle n’a pas l’intention de baisser la garde face aux Bleus. Bien au contraire.
Alors que les Français sont menés 13-11 à quelques secondes de la mi--, ils espèrent profiter de la dernière possession pour réduire le score. En quelques secondes, elles parviennent à casser la défense danoise, mais toujours pas cette diablesse Anna Kristensen. 13-11 à la mi--.
Anna Kristensen, notre alliée d’un soir
Au retour des vestiaires, le Danemark a creusé l’écart (14-11), mais une disette de 10 minutes a mis un terme à notre bonne humeur. Contrairement aux joueurs de Sébastien Gardillou qui reprenaient le score (14-14). Mais la peur n’est que de courte durée. Le scénario est à nouveau le même, mais dans l’autre sens cette fois. Les Français ont inscrit un sublime 6-0 qui nous a offert une bouffée d’air significative (20-14). Puis juste derrière, c’est un mauvais engagement français, balle au Danemark. Nous pensons rêver.
Les Bleus reviennent à 22-19, et peuvent encore réduire l’écart sur penalty. Mais ce n’est pas l’avis de la gardienne Anna Kristensen. La Danoise reste fidèle à elle-même, et renforce sa réputation de mur infranchissable. Son seizième arrêt du jeu avec près de 50% de réussite, érigeons-lui immédiatement une statue.
La France a finalement perdu 24-22 et retrouvera donc la petite finale. Ce week-end s’annonce parfait.