Sur le plan physique aussi, l’OL est présent

Sur le plan physique aussi, l’OL est présent
Sur le plan physique aussi, l’OL est présent

Au-delà du niveau de jeu avec le ballon, l’OL montre aussi qu’il a la capacité de répondre physiquement aux rencontres à forte intensité. Une corde de plus à son arc.

C’est une réalité que l’on aurait pu craindre en voyant l’OL défier Francfort jeudi. Face à une opposition de Bundesliga, capable d’évoluer à un rythme élevé et de jouer verticalement pour devancer l’adversaire, nous avons voulu savoir comment les hommes de Pierre Sage allaient réagir. Et la réponse est positive, avec un succès tout à fait logique 3-2 suite à la domination des Lyonnais.

Les joueurs de Ligue 1 ont réussi à imposer leurs séquences de possession, sans trop s’exposer aux attaques rapides des Allemands. En déjouant le pressing de l’Eintracht, ils ont montré qu’ils étaient désormais suffisamment confiants dans leurs atouts dans ce domaine, même face à une très bonne équipe.

Mais en plus de réussir à dominer avec le ballon, les coéquipiers de Nemanja Matique a réussi à tenir physiquement pendant près de 90 minutes. Preuve qu’ils progressent également sur ce volet. “J’avais le sentiment qu’on avait été à la hauteur des exigences, du rythme, de l’intensité d’un tel match. C’est notamment ce qui nous a permis de délivrer une bonne prestation. La partie était très exigeante dans les courses de haute intensité, a détaillé Pierre Sage. Mais on a fait pareil à Rennes et finalement, on a perdu 3-0. Ce n’est pas ce qu’on regarde, c’est plutôt le jeu et le résultat.»

Parfois coupable de trous d’air sur dix, quinze voire vingt minutes, l’OL n’a cette fois jamais donné l’impression d’être dépassé. Même dans les derniers instants, quand Francfort poussait pour revenir, il gardait le même curseur dans les duels et dans le travail défensif pour conserver un bloc compact. Au point que les partenaires de Hugo Ekitiké n’a pas vraiment eu la chance d’égaliser à 3-3.

Le bilan dans cette partie du jeu est donc très positif avant de défier une autre équipe de haut calibre, le PSG (dimanche 20h45). “Les matchs européens sont plus intenses qu’en Ligue 1. C’était notre premier vrai test de la saison à ce niveau, et je pense qu’on a bien répondu, que ce soit dans les duels ou physiquement.», a noté Alexandre Lacazette.

Par Nicolas Tagliafico au capitaine rhodanien, via Corentin Tolissochacun a parfaitement joué son rôle à cet égard. “C’est la consigne numéro un du coach à son avant-centre, ajouter de l’intensité au pressing. J’essaie de répondre à cette demande, a personnellement développé le vice-champion olympique avec la . Nous, les attaquants, sommes conscients que c’est très utile pour les milieux de terrain et les défenseurs.

Citons également Malick Respirationauteur d’un superbe score dans ce registre avec plus de 400 mètres courus au sprint, »ce qui est énorme», a expliqué son entraîneur. “C’était quelque chose à ajouter à notre palette, mais ce n’est pas seulement sportif. Je crois aussi que c’est lié au niveau de coordination entre les acteurs, car aujourd’hui, on arrive à être plus fluide qu’avant, a souligné Pierre Sage. Evidemment, les efforts à fournir sont plus faciles dans ce sens du jeu que dans celui de la défense. En augmentant l’impact de nos possessions sur l’adversaire, la fatigue se fait moins sentir.

Cette capacité à être physiquement à la hauteur des plus grands événements sera très utile à l’Olympique Lyonnais au Parc des Princes. On sait que Paris peut être gêné si l’adversité parvient à le surpasser dans cette partie du jeu.

Mais pour y parvenir il faudra surmonter les deux journées de moindre récupération, les Parisiens ayant disputé mardi soir la Ligue des Champions. “C’est peut-être un handicap, mais je ne veux pas utiliser cette excuse avant ou après cette confrontation, insista Lacazette. On connaît le calendrier depuis longtemps, ça fait partie du football. Si on joue ces grosses compétitions, on sait qu’il faut enchaîner les grandes affiches. On joue à Lyon pour ça, donc on ne se plaindra pas de les affronter deux jours après la Coupe d’Europe.

Il reste un, voire deux, derniers efforts à faire avant la trêve et la semaine de vacances qui suivra. La dernière ligne droite d’une année 2024 décidément surprenante, positivement sur le terrain, de la part de l’OL. “Je pense qu’il y a encore de l’énergie. Nous voulons avant tout jouer ce match contre cet adversaire dans ce contexte de classement pour nous. Il leur restera alors encore un match à jouer après (en Coupe de France le 21 décembre, NDLR) et du - pour se reposer, pour qu’ils puissent serrer les dents», a prévenu Pierre Sage. Sa solidité lui permettra également de s’ajuster si nécessaire, un des principaux avantages d’avoir 28 éléments dans un groupe, le tout sans blessures.

 
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