Prétendants au titre, chances françaises, poules… Que nous réserve la 30e édition de la Champions Cup ?

Prétendants au titre, chances françaises, poules… Que nous réserve la 30e édition de la Champions Cup ?
Prétendants au titre, chances françaises, poules… Que nous réserve la 30e édition de la Champions Cup ?

Les prétendants à la couronne continentale ont affûté leurs armes pour tenter de détrôner le souverain toulousain. Aperçu.

Pour ses 30e Anniversaire, la vénérable Coupe d’Europe, devenue Coupe des Champions depuis l’intégration des provinces sud-africaines, en 2022, offrira-t-elle (enfin) une affiche surprise pour la finale, le 24 mai, à Cardiff ? Pour ce faire, il faudrait exclure La Rochelle (2 titres, 1 finale perdue), Toulouse (2 titres) et Leinster (3 finales perdues), qui monopolisent le dernier acte depuis quatre ans. Qui pour accomplir cet exploit ?

L’UBB veut imiter Toulouse

Le grand favori de la compétition est, une nouvelle fois, le Stade Toulousain. Parmi les sept autres clubs français présents sur la ligne de départ, certains ont de réelles ambitions. Tout d’abord, l’UBB, avec sa ligne de trois-quarts estampillée XV de du 9 au 15, de Maxime Lucu à Romain Buros en passant par les deux flèches Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud. Alors que ça bouge en Top 14, le Stade Rochelais espère retrouver le feu sacré sur « sa » scène continentale. Celui qui l’a mis sur le devant de la scène avec ses deux sacres (2022 et 2023). « Nous voulons montrer que nous sommes toujours là »prévient le barreur Grégory Alldritt.

Le grand favori de la compétition est, une nouvelle fois, le Stade Toulousain. Parmi les sept autres clubs français présents sur la ligne de départ, certains ont de réelles ambitions

Un trio majeur. Et d’autres prétendants qui semblent moins capables d’aller jusqu’au bout. Toulon a un passé glorieux (seule équipe à avoir réalisé le triplé, 2013, 2014, 2015) qui commence à dater. Le propriétaire du Racing 92, Jacky Lorenzetti, rêve d’une première star européenne après trois finales perdues (2016, 2018, 2020), mais les Franciliens ne semblent pas capables, cette saison, de jouer sur les deux tableaux. C’est l’ambition affichée par le voisin du Stade Français. Les Parisiens, en danger en Top 14 (seulement 12es), vont-ils vraiment s’y prendre ? Clermont, qui retrouve enfin les premiers rôles en Top 14, et Castres, qui a toujours fait l’impasse sur la Champions Cup, ont d’autres priorités.

Sud-Africains en embuscade

Trois finales perdues de suite. Leinster a de quoi être levé avant ces 30e édition. La province irlandaise a hâte de remporter une cinquième couronne, avec son effectif d’internationaux à Clover renforcé par un champion du monde sud-africain (le deuxième ligne RG Snyman), le pilier français Rabah Slimani et le All Black Jordie Barrett, arrivé là-bas. quelques jours à Dublin pour un job indépendant de luxe de six mois. Le règne anglais semble déjà bien loin (quatre sacres de 2016 à 2020) et les difficultés financières des clubs de Premiership n’augurent rien de bon pour un réveil imminent. Bath, l’actuel leader du championnat anglais emmené par le fantasque Écossais Finn Russell, ou les audacieux Harlequins de Marcus Smith pourront, peut-être, défier tous les pronostics avec leur jeu très offensif.

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Et si la véritable adversité venait de l’hémisphère Sud ? Une année pour découvrir, une pour apprendre, la troisième pour triompher. C’est le décompte des franchises sud-africaines, dont la présence reste critiquée. Toulon (cette semaine) et Toulouse (début janvier) feront le long voyage, passant du froid au chaud, accumulant la fatigue… Mais, côté sportif, ce n’est pas rien de défier les équipes d’un pays double champion du monde en titre. Toulouse et l’UBB affronteront ainsi les ambitieux Durban Sharks et leur armée de Springboks, Kolisi, Etzebeth et Mapimpi en tête. Les Pretoria Bulls ont aussi de quoi avoir peur.

Une formule express

Le format a changé (trop) souvent ces dernières années. Cette fois, la même formule a enfin été renouvelée. Les 24 équipes qualifiées (8 du Top 14, 8 de la Premiership anglaise, 8 de l’URC, qui regroupe les provinces irlandaise, galloise, écossaise, italienne et sud-africaine) sont réparties en quatre poules de six équipes. Pour une première phase express : quatre journées seulement, en matchs simples (deux à l’extérieur et deux à domicile), chaque protagoniste n’affrontant pas son homologue du même championnat.

Les quatre premiers de chaque groupe sont qualifiés pour 8es de la finale se jouant sur un match sec. Selon un double critère – classement dans le groupe, puis nombre de points -, le 1ers et 2es recevez le 3es et 4es en suivant ce classement final (no 1 contre no 16, no 2 contre no 15…). Bonus encore une fois aux mieux classés pour recevoir en quarts de finale. Avant les demi-finales, sur terrain neutre, et la finale, le 24 mai 2025, au Principality Stadium de Cardiff, terme de ce sprint.

Pool 1: Stade Toulousain, Union Bordeaux-Bègles, Hollywoodbets Sharks, Exeter Chiefs, Leicester Tigers, Ulster.
Poule 2 : Leinster , ASM Clermont Auvergne, Stade Rochelais, Bristol Bears, Benetton, Bath.
Pool 3: Northampton Saints, Munster, Vodacom Bulls, Stade Français Paris, Saracens, Castres Olympique.
Poule 4 : Glasgow Warriors, Racing 92, Sale Sharks, DHL Stormers, RC Toulon, Harlequins.

Jour 1 : 6/7/8 décembre
Jour 2 : 13/14/15 décembre
Jour 3 : 10/11/12 janvier 2025
Jour 4 : 17/18/19 janvier 2025

Huitièmes de finale : 4/5/6 avril 2025
Quarts de finale : 11/12/13 avril 2025
Demi-finales : 2/3/4 mai 2025
Finale : samedi 24 mai

 
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