Hier soir, le choc de clôture de la 13ème journée de Ligue 1 devait nous donner une petite indication sur l’identité du véritable dauphin du Paris Saint-Germain avec un choc entre l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco. Un duel majeur dans lequel les Phocéens ont fait preuve de caractère. Après avoir concédé l’ouverture du score sur un but d’Alexandre Golovine juste avant la pause (41e, 1-0), les coéquipiers de Valentin Rongier ont renversé la situation en seconde période. D’abord en égalisant par l’intermédiaire de Luis Enrique (53e, 1-1), puis en prenant l’avantage en toute fin de match grâce à un penalty transformé par l’inévitable Mason Greenwood (89e, 1-0). Au classement, l’OM repasse devant son adversaire direct à la différence de buts.
OM continu
De quoi confirmer plus que jamais que le club olympien évoluait dans la cour des grands. Depuis le début de l’exercice, les hommes de Roberto de Zerbi se sont imposés face à l’Olympique Lyonnais, l’OGC Nice, le RC Lens et hier l’AS Monaco. Les Marseillais ont simplement remporté quatre de leurs cinq matches face aux équipes de l’actuel Top 7 du championnat. Seul le Paris Saint-Germain, facile vainqueur 3-0 au Stade Vélodrome, a pu s’imposer. Hier, après le choc, le technicien italien a salué la performance de son équipe en évoquant un déblocage au Vélodrome : « J’espère que c’est le début d’une histoire importante au Vélodrome. C’était dommage que nous n’ayons pas réussi à nous exprimer à la maison. Nous avions un blocage mental, qui ne nous permettait pas de jouer sereinement et lucidement. Il y avait la peur de mal faire et c’est difficile de jouer comme ça. «Je pense que nous n’étions pas nous-mêmes», a-t-il expliqué, avant d’en rajouter une couche sur la pression de jouer à domicile.
« Il y a eu une grosse différence avec les derniers matches à domicile (…). Marseille est un sport différent des autres villes. C’était dommage de ne pas pouvoir se libérer. Je me sentais triste. bonheur de voir mes joueurs exprimer leurs qualités. Je suis attaché à mes joueurs. Cela m’a attristé de ne pas les voir jouer à 100 % de leurs capacités », a-t-il ajouté. Le message est clair.
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Pour résumer
En faisant tomber l’AS Monaco hier au Vélodrome, Roberto de Zerbi a prouvé que son Olympique de Marseille n’avait plus peur des grands. En effet, les Phocéens ont remporté 4 de leurs 5 matches face aux équipes du Top 7 actuel.
