Sa grande aventure en jaune n’aura duré que 24 heures. « J’ai vraiment apprécié. Je n’ai pas encore vraiment pu me poser mais c’était une expérience extraordinaire », résumait Romain Bardet, au lendemain de son triomphe à…
Sa grande aventure en jaune n’aura duré que 24 heures. « J’ai vraiment apprécié. Je n’ai pas encore pu vraiment me poser mais c’était une expérience extraordinaire », résumait Romain Bardet, au lendemain de son triomphe à Rimini. Lui qui « en avait rêvé toute sa vie », en a pleinement profité. Mais l’Auvergnat savait que la côte de San Luca serait un obstacle difficile à franchir si Pogacar décidait d’engager la lutte. Et le Slovène n’a pas hésité à ouvrir les hostilités, suivi comme son ombre par Jonas Vingegaard, qui, pour l’instant, est donc prêt à relever le défi d’une troisième victoire consécutive.
Bardet n’a pas attendu que Pogacar accélère pour faiblir. Dès le premier col, il a tenu bon, aidé par Warren Barguil, avant de craquer au moment de remonter une deuxième fois vers le sanctuaire San Luca. Il a perdu du terrain dans la terrible montée de San Luca (1,9 km à 10,6%). “Je savais que cette ascension serait impitoyable, ça l’était certainement, je suis à ma place”, a-t-il déclaré.
A l’arrivée, Bardet termine finalement à seulement 21 secondes de Pogacar, alors qu’il n’avait que 15 secondes d’avance au départ. Le voilà donc relégué à 6 secondes du nouveau maillot jaune slovène. « Six secondes, c’est dommage, c’est comme ça, et en même temps je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. C’est le destin. Je suis très content pour Kévin Vauquelin qui remporte cette étape. C’est bien pour les Français, la relève qui est là. J’ai aussi un petit mot pour Romain Grégoire (Groupama-FDJ), qui était derrière et qui m’a aidé, il m’a encore motivé. Je connais beaucoup de jeunes qui sont dans leur truc, égoïstes et tout, et en les voyant m’aider dans le final, alors qu’on se connaît mais pas tant que ça, je leur dis chapeau » a réagi Romain Bardet.
