Carla Neisen, capitaine de l’équipe de rugby à 7, l’or ou rien – .

Carla Neisen, capitaine de l’équipe de rugby à 7, l’or ou rien – .
Carla Neisen, capitaine de l’équipe de rugby à 7, l’or ou rien – .

Le rugby est souvent une affaire de famille et ce n’est jamais le cas de Carla Neisen., alors pour ce dernier épisode de notre série Jeux de Toulousains dédié aux athlètes de la région qui espèrent participer aux JO de Paris, France Bleu Occitanie a invité le grand frère Neisen pour l’interview et faire des passes… le temps de FAIRE. Rendez-vous est pris à Montauban, où Carla Neisen se repose lorsqu’elle n’est pas en équipe de France de rugby à sept car c’est là que ses parents se sont installés pour la suivre. le licencié à Blagnac.

“Nous voulons avoir cette médaille d’or et c’est ce qui nous manque, c’est pourquoi nous nous entraînons tous les jours”

Et c’est justement à Montauban que l’aventure de Carla Neisen avec le maillot de l’équipe de France a commencé. C’était en 2015 avec l’équipe de France de rugby. “La première fois qu’elle l’a porté, c’était en 2015, à Montauban, c’était un match France-Pays de Galles, elle avait 18 ans”se souvient Anderson, de trois ans son aîné : “nos parents venaient d’emménager ici, on venait au stade, elle avait 18 ans, il y avait tous les vieux, c’était une gamine avec des mères, j’en garde un souvenir énorme, je me souviens du premier Marseille”, sourit le grand frère qui a suivi tout le voyage.

Débuts à l’âge de 8 ans au Bugue en Dordogne

Elle a commencé le rugby au Bugue, fief familial, un mercredi après-midi à l’âge de 8 ans. Rien de plus naturel pour Carla, qui a un frère aîné rugbyman et qui voit une autre fille au club, sa cousine. « Mon père m’a dit ce jour-là, tu veux y aller, tu ne veux pas y aller, et j’y suis allé, il y avait déjà une fille donc et après moi c’était comme mes frères les garçons, parfois j’étais même capitaine de l’équipe. équipe donc c’est moi qui parlais avant les matchs, ils étaient assez protecteurs», se souvient celle qui a toujours gardé des liens avec le Périgord où elle a vécu jusqu’à l’âge de 16 ans avant de partir au centre espoir de Toulouse Jolimont.

Entraînement avec le grand frère

En guise de retour aux sources, Anderson Neisen va revenir dans le Périgord puisqu’il a signé avec CAP rugby la saison prochaine et c’est peut-être lui qui parle le mieux de la progression de Carla, qui s’est illustrée dans le rugby à XV avant de devenir capitaine de l’équipe de rugby à sept. « Elle a toujours été très sérieuse, elle a pris les choses à cœur, elle a étudié au pôle à Jolimont, elle a continué à progresser, et donc d’abord l’équipe de France à 15 ans puis elle a signé son contrat avec les 7 en 2016, et elle est constamment elle progresse… Lors de ses premiers Jeux olympiques, elle était remplaçante, entourée de filles beaucoup plus expérimentées et c’est désormais son rôle.

Les premiers JO en 2021 à Tokyo, cette médaille d’argent historique pour le rugby à sept français, se souvient-elle : “la remise des médailles s’est déroulée dans un stade vide (sans public à cause du Covid), il n’y avait que les officiels devant nous, on avait du mal à se rendre compte qu’on était vice-champions olympiques mais elle est à nous.” Et pour ces Jeux Olympiques de Paris 2024, le seul objectif est l’ortout comme le VII masculin plus que jamais à l’honneur avec Antoine Dupont dans ses rangs.

Jeux de Toulouse, nos séries :

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Jordan Blaise n’en a peut-être pas encore fini avec le football
NEXT Le saviez-vous ? L’expression « En voiture Simone » vient de… l’Allier – .