terrasses de match privées – .

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La Ville de Genève a interdit aux terrasses des cafés et restaurants de diffuser les matchs de l’Euro jusqu’aux quarts de finale. Une décision justifiée par des raisons de sécurité. Incompréhension pour de nombreux restaurateurs.

C’était un moment attendu par les cafétés genevois. L’Euro 2024 a débuté ce vendredi, déjà marqué par une victoire de la Suisse ce week-end. Lorsque la plus grande fan zone de Suisse est pleine, les terrasses sont très calmes. En cause, la Ville a limité la retransmission extérieure des rencontres à son événement dans la plaine de Plainpalais.

Quelques minutes avant le coup d’envoi Roumanie-Ukraine, la télévision du Café de la Presse est éteinte. Dans cette adresse de Plainpalais, on comptait sur l’Euro pour booster la fréquentation en terrasses. « Ce sont des événements extraordinaires. Où est le problème ? », réagit, agacé, Mehrez Agrebi, gérant de l’établissement. “C’est dommage, les gens qui regardent ne font pas de mal.”

Concurrence déloyale?

La mesure est en place jusqu’aux quarts de finale, soit le 5 juillet. La Ville se justifie : « Nous souhaitons donc que la retransmission des matchs dans l’espace public soit concentrée en un seul endroit afin d’éviter une affluence accrue dans les quartiers. » commente le porte-parole du service de sécurité et de sûreté. sportif Cédric Waetli. «Il y a près de 2.000 terrasses dans la Ville de Genève, on ne peut pas mettre des écrans partout dehors, pendant un mois et demi de compétition, en plus d’une immense Fan zone qui retransmet les matchs. Il faut aussi prendre en compte les riverains des quartiers.»

Du côté de la Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève, on relativise la mesure. « C’est une avancée et une main tendue de Marie Barbey Chappuis par rapport aux demandes. Si tout se passe bien, nous serons à l’écoute des futures demandes», affirme son président Laurent Terlinchamp.

«C’est une entrave à la liberté du commerce et à une concurrence déloyale», juge Nadège Perdrizat, membre du comité de l’autre faîtière de la restauration, Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers. “Nous disons, à l’heure où les retombées économiques sont importantes, que nous allons restreindre l’usage des terrasses au profit de la Ville qui s’octroie un monopole.” Elle dénonce cette situation alors que les restaurateurs paient une redevance pour leur terrasse. De même, l’argument sécuritaire est inapproprié selon elle.

Pour profiter d’un match en terrasse, il faut se rendre à Carouge, même si les téléviseurs sont rares place du Marché. Il reste de l’espoir pour les terrasses genevoises, que la Suisse passe le 1/8e de finale. Réponse début juillet

 
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