Un match pour renouer avec la victoire après la première défaite de la saison, début novembre contre Valenciennes. Samedi soir face à Rennes, le Sens Volley 89 affrontera à nouveau ses supporters. L’occasion pour nous de faire le point sur cette équipe qui s’est rénovée de manière très significative en ce début de saison, avec de nombreux nouveaux joueurs, de nouveaux staffs, dont un nouvel entraîneur. Et une approche personnalisée du niveau de forme des joueurs.
Un questionnaire chaque matin
C’est une méthode simple mais essentielle pour le nouvel entraîneur du Sens Volley 89, Simon Garel : « Chaque matin, ils ont la possibilité de remplir un court questionnaire, qui contient de nombreux indicateurs : la qualité de l’alimentation, la qualité du sommeil, la motivation ».. Mais aussi l’état général de forme physique, les douleurs ou encore l’évolution du cycle menstruel. “Par exemple, le cycle menstruel, on sait que deux ou trois jours avant le début des règles et deux ou trois jours après, il y a une fragilité des ligaments”, explique l’entraîneur, “Une fragilité définitivement plus grande, donc des risques de blessures. On essaie d’alléger un peu la charge, de moins sauter et des choses comme ça.”
La période des joueurs a été prise en compte
Une démarche appréciée par des joueuses comme Anais Robert, qui entame sa troisième saison chez les Sens : « Ce n’est plus un sujet qui devrait être tabou. Il est scientifiquement prouvé qu’il a un impact sur les performances et les risques de blessures, c’est donc à moi que le BA-BA en tient compte.” Cette approche individualisée est normale, estime aussi Simon Garel : « Je ne peux pas venir à l’entraînement et dire : ah, j’ai l’impression qu’ils sont fatigués. La formation au radar, c’est ce qui se faisait il y a vingt ans et n’est plus possible. “
Et passer à l’écriture est particulièrement utile selon Noémie Secrétant, tout juste arrivée au club : « Je ne suis pas quelqu’un qui aime vraiment entrer en contact avec les gens. L’écriture permet au coach de venir nous parler. Cela amène à discuter. » Mais au-delà de la démarche individuelle, il y a bel et bien un collectif à construire et les victoires du début de saison y contribuent.
Un début de saison extravagant, à relativiser
Avec cinq victoires et une défaite, Sens est troisième du groupe A des Élites Féminines. Mais le nouvel entraîneur Simon Garel tient à relativiser ce bon début de saison car plusieurs équipes de la nouvelle ligue Élite féminine sont d’un niveau inférieur à celui des Sens. « Notre équipe a été initialement conçue pour accéder à Elite Access. Elite Access a été annulé et jusqu’à présent, nous n’avons affronté qu’une seule équipe qui était censée se rendre à Elite Access et nous avons perdu. Nous devons également voir cela. Je ne dénigre pas le fait que c’est formidable d’avoir autant de victoires, mais pour le moment nous avons encore peu d’informations sur ce que nous pourrons faire dans le futur. Il faut vivre des matches importants, comme celui qu’on a vécu contre Valenciennes et qu’on va bientôt vivre contre Evreux. Ce sont des jeux où l’équipe est vraiment construite, que l’on perde ou qu’on gagne. Nous avons fait un reportage vidéo du match de Valenciennes que nous avons montré en équipe dans lequel nous avions échoué avec une qualité de service très irrégulière et notre quatrième set que nous avions bien commencé avec le pistolet. Ce sera plus facile pour les filles de l’identifier et de le dire. eux-mêmes : nous n’avons pas besoin de le revivre.