Panthères 1- Oilers 8 | Les vrais Oilers, peut-être

Avant samedi soir, les Panthers menaient 3-0 dans cette finale de la Coupe Stanley, et c’était en partie parce que les Oilers d’Edmonton dormaient sur le gaz et ne faisaient rien de bon offensivement.



Mis à jour hier à 23h43

Samedi soir, on a peut-être vu les vrais Oilers. Peut être.

Ces Oilers, qui n’avaient marqué que quatre buts lors des trois premiers matchs de la finale, ont décidé cette fois de jouer au hockey, de jouer leur propre hockey et de faire ce qu’ils sont censés faire, c’est-à-dire marquer des buts.

Le score final : Oilers 8, Panthers 1.

Cette fois, en ce soir du quatrième match à Edmonton, les Oilers ont obtenu une nette victoire, et leurs partisans diront qu’il était temps, eux qui ne sont pas habitués aux sécheresses offensives.

Passons directement à l’essentiel : le gardien Sergei Bobrovsky, à qui plusieurs experts voulaient déjà donner le Conn-Smythe avant même le début du match samedi, a été éliminé du match en deuxième période, après avoir accordé 5 buts sur seulement 16 minutes. aux tirs, de loin sa pire performance depuis le début de la finale.

PHOTO JEFF MCINTOSH, LA PRESSE CANADIENNE

Le gardien Sergei Bobrovsky a été expulsé du match en deuxième période.

Autre but important, cette fois dans la catégorie du « meilleur qui doit être le meilleur » : Connor McDavid a marqué, pour la première fois depuis le début de cette finale, et il a ajouté trois passes décisives, pour s’offrir ainsi un très joli quatre-points. nuit. Les Oilers ne peuvent rêver à rien sans leur capitaine et sans ce genre de soirée.

Maintenant, la grande question pour les Oilers : sera-t-il possible de refaire la même chose, ou du moins quelque chose de similaire, pour trois matchs supplémentaires ?

On sait, et on l’a répété au moins 150 fois, qu’un seul club a réussi à se remettre d’un déficit de 0-3 en finale de la Coupe Stanley, soit les Maple Leafs de Toronto, qui y sont parvenus. …en 1942. Ce n’est probablement pas un exemple à suivre car cela fait plus de 80 ans, mais les Oilers sont là, en espérant, car ce samedi soir leur donne au moins ça : l’occasion d’espérer.

PHOTO PERRY NELSON, USA AUJOURD’HUI SPORTS

Connor McDavid a récolté quatre points dans la victoire.

Les Panthers ont désormais le luxe de rentrer chez eux, si la pluie ne submerge pas toute la Floride, et ce n’est pas un simple détail, car les Oilers n’ont pas gagné une seule fois en Floride. depuis le début de cette finale. On suppose que Paul Maurice, avec son calme légendaire, rappellera à ses gars qu’ils sont encore en très bonne position.

Pendant que Bobrovsky réfléchit à tout cela, Stuart Skinner, le gardien de 2,6 millions $, se sentira sans doute un peu plus en confiance, après avoir connu un solide samedi soir en arrêtant 32 tirs, dans ce qui était sa meilleure performance depuis le début de cette finale.

Alors c’est ça.

Pour les Oilers, si ce samedi soir a servi à quelque chose, autre que la victoire bien sûr, cela a servi à prouver qu’il est possible de forcer les Panthers à jouer un style de jeu qu’ils ne veulent pas jouer. Pour la première fois depuis le début de cette finale, ce sont les Oilers, et non les Panthers, qui ont donné le ton.

Maintenant, le défi des Oilers est de faire la même chose pendant au moins trois nuits supplémentaires. Ce ne sera pas si simple.

 
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