Fabian Ruiz en maestro, les cercles croates en souffrance… Les tops et les flops

HAUTS

Fabian Ruiz, homme du match

Le milieu de terrain espagnol du Paris Saint-Germain était aux bonnes places lors de la première mi-temps du festival d’Espagne face à la Croatie (3-0). D’abord appliqué dès les premières minutes, il s’est rapidement mué en passeur décisif pour Morata. A la 28e minute, Ruiz adresse un caviar plein axe pour l’attaquant de la Roja qui n’a plus qu’à en finir. Mais ce n’est rien comparé au joyau qu’était son but, quatre minutes plus tard seulement. Le gaucher enchaîne un crochet gauche puis un crochet droit avant de marquer d’une frappe basse de son pied fort. Un but magnifique qui lance l’Euro de la part d’un joueur qu’on n’attendait pas à ce niveau.

Morata leader décisif

Son rôle de capitaine a peut-être surpris en début de match, alors que des joueurs comme Rodri, Nacho et Carvajal évoluent dans la même équipe. Pourtant, c’est l’attaquant espagnol qui tient le brassard et l’assume. Le joueur de l’Atlético a été solide dans ses livraisons et son jeu dos au but. Avant de démontrer à quel point il est un grand attaquant sur le premier but. En reprenant parfaitement le ballon avant de finir du pied gauche avec finesse. Il devient également le troisième meilleur buteur de l’histoire de l’Euro avec 7 buts.

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Une possession prolifique

La sélection espagnole a souvent été critiquée pour son jeu de possession stérile. Aujourd’hui, ils ont été cliniques, contre cette pauvre équipe de Croatie. Certes, créant des occasions en première période, mais terminant toutes celles qui s’offraient à eux. Une efficacité jusqu’alors inédite et qui, associée à la force collective et technique démontrée par cette équipe, peut faire des ravages dans les semaines à venir.

flops

La défense croate à l’agonie

Après les vingt premières minutes, les Croates pouvaient être satisfaits de leur match. Mais c’est lorsque les Espagnols ont accéléré que toutes les faiblesses de leur défense sont apparues. Les 3 buts de la Roja viennent du centre et peuvent être attribués à la défense centrale de Pongracic/Sutalo. Alors certes, la domination du milieu espagnol sur l’expérimenté, composé de Modric, Brozovic et Kovacic, n’a pas aidé. Mais si elle veut rêver de grandes choses dans cette compétition, la Croatie devra fermer les vannes.

Un environnement dépassé

Comment critiquer Luka Modric ? Et plus largement des joueurs qui ont déjà évolué à un tel niveau de jeu. Kovacic et Brozovic sont des joueurs de grand talent, personne n’en doute. Mais il est clair que ce trio a peut-être fait son temps. Face à la maîtrise et à la force collective de la Roja, les milieux croates n’ont pas fait le poids et ont même semblé complètement dépassés. Un constat qui n’est pas forcément définitif mais qui n’augure rien de bon pour une sélection qui s’est beaucoup appuyée sur le cœur de son jeu ces dernières années.