Le RCV sait écrire de jolis « Meaux »

Le RCV sait écrire de jolis « Meaux »
Le RCV sait écrire de jolis « Meaux »

l’essentiel
Face au Pays de Meaux, les Villeneuvois auront l’opportunité d’accéder au dernier carré de la compétition. A condition qu’ils assument leur statut de favoris sur le terrain.

Après l’énorme bagarre devant Sor-Agout et un bel exploit face à l’un des grands favoris de ce tirage au sort final, il serait trop bête de chuter au stade des quarts de finale du championnat pour les Villeneuvois. Car, sans insulter le Pays de Meaux, club qui figurait dans le même groupe que Roubaix cette saison, la balance penche toujours du côté du « sang et or » en termes d’intensité de jeu, d’organisation défensive, mais aussi d’individualités avec des garçons ayant déjà joué. connu le niveau supérieur.

Oui mais voilà, ce qui fait le charme de ces phases finales, c’est que la règle de la hiérarchie et la loi du plus fort ne sont pas toujours respectées, et qu’une bonne équipe sur le papier peut se briser. les dents. A ce stade de la compétition avec huit équipes toutes animées par l’envie d’aller au bout et de soulever la planche de bois, tous les petits détails compteront.

On a pu le constater lors du tour précédent, avec notamment le gros raté du buteur tarnais, et la dernière poussée du RCV à la dernière minute. Ainsi, à l’aube de ce nouveau match décisif face à un adversaire apparemment à sa portée, le quinze de Jérôme Colombini devra être à la fois sérieux, concentré et prudent. « Si nous voulons surmonter tous les obstacles dans ce sprint final et vivre encore de grands moments, il faudra être beaucoup plus précis et disciplinés que devant Sor-Agout », précise Bob Hollevoet, entraîneur des lignes arrières. « Il faudra tenir le ballon plus longtemps pour ne pas passer notre temps à défendre, et il faudra absolument augmenter le curseur en termes d’animation offensive », ajoute le directeur général David Ardilouze.

Surtout avec une équipe très joueuse comme le Pays de Meaux, il y aura forcément des espaces dans lesquels pourront s’engouffrer des finisseurs comme Lucas Horeau, Clément Turc, Mickael Leal ou Gabin Solacroup. Mais surtout, et comme c’est le cas depuis le début de cet exercice 2023-2024, les nouveaux pensionnaires de Fédérale 2 devront gagner la bataille des rucks et la bataille du terrain pour marquer leurs adversaires et se rapprocher de le domaine de la marque.

Minetto, Lamataki et Moustin, en tant que chefs de meute, devront donc prendre leurs responsabilités sur le rectangle vert et faire remonter leurs partenaires. Enfin, la charnière Fouad Boulaghrifa-Louis Darini, régulièrement chassée en huitièmes de finale, doit savoir varier le jeu, ajouter de la vitesse et proposer les meilleures solutions offensives. « Nous avons les cartes en main et les arguments pour passer ce tour, mais attention à cette équipe francilienne qui a encore marqué quarante points à Evreux il y a quinze jours », prévient Ardilouze, toujours méfiant avant chaque rencontre.

Pour mettre les joueurs et le staff dans les meilleures conditions, pour se donner une chance supplémentaire, les dirigeants du RCV ont décidé de rejoindre le Berry ce samedi. Rien n’est laissé au hasard pour que les coéquipiers de Louis Darini écrivent encore une belle page d’histoire et poursuivent cette formidable aventure humaine.

 
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