A 24 heures de la comparution de l’OL devant la DNCG, l’inquiétude plane sur l’état des finances de la société de John Textor. Ses promesses suffiront-elles à éviter le pire ?
L’optimisme de la fin de saison dernière a laissé place à une grande inquiétude à Lyon. Sur le plan sportif, l’OL est en tête en championnat et en Coupe d’Europe, même si, sur ces deux points, les résultats ne sont pas incroyables non plus. Mais le club rhodanien se porte bien. En revanche, concernant sa santé économique, l’OL voit les informations négatives se multiplier. Ceci alors que Laurent Prud’homme et John Textor sont attendus ce vendredi par la DNCG pour faire le point sur le budget actuel et les comptes du club. La dette financière d’Eagle Football, propriétaire de l’Olympique Lyonnais, a encore grimpé pour atteindre 500 millions d’euros, avec de réelles craintes qu’il ait du mal à tenir les délais si une bonne nouvelle n’arrive pas rapidement. Même chose pour le club rhodanien, qui dépend de sa maison mère.
Textor tient ses promesses, mais avec du retard
Les promesses sont nombreuses pour résoudre ces problèmes financiers, parmi lesquelles la vente d’actions de Crystal Palace, la cotation à la Bourse de New York ou de mystérieux transferts de joueurs. Reste à savoir si cela saura convaincre la DNCG, qui risque d’être alertée par la situation financière globale du propriétaire de l’OL. Selon une Source proche du Progrès, John Textor essaie généralement de faire ce qu’il dit, et ses promesses peuvent donc être crédibles, mais il a son agenda, et ce n’est pas forcément celui des autorités. “ On ne peut pas dire qu’il ne fait pas ce qu’il dit, mais selon ses conditions et à son rythme. », explique cet observateur avisé.
Il appartiendra donc au gendarme financier du football français de trancher entre probablement trois options : valider les promesses de l’Américain, restreindre ses possibilités en limitant le mercato hivernal ou prononcer la relégation provisoire faute de fournir rapidement des garanties bancaires concrètes avant la fin du mercato. mois de juin. Ce dernier scénario n’est pas sans rappeler la faillite des Girondins de Bordeaux, restés longtemps sur le fil du rasoir avant de s’effondrer face à l’insolvabilité. Et le fait que l’OL ait eu du mal à gérer sa trésorerie avec ses fournisseurs ces derniers mois n’apaise pas les inquiétudes.