« Il est trop tard » pour changer les règles moteur

« Il est trop tard » pour changer les règles moteur
« Il est trop tard » pour changer les règles moteur

En 2026, les groupes motopropulseurs devraient tirer leur puissance à 50 % du moteur thermique et à 50 % du système électrique. Pour permettre cela au niveau technique, des limitations ont été imposées concernant le débit de carburant. Certains estiment qu’augmenter le débit serait un moyen simple de faire primer les moteurs thermiques sur les électriques afin de garantir de meilleures performances.

“Comme il y a, de manière générale, un très bon esprit de collaboration, si des modifications s’avèrent nécessaires, je suis tout à fait confiant que les motoristes aideront et se montreront coopératifs”a déclaré Nikolas Tombazis, manager monoplace de la FIA, lors d’une conférence de presse tenue à Montréal.

Toutefois, le règlement prévoit que toute modification des règles sur les moteurs ne peut désormais être apportée qu’en cas d’accord unanime des six motoristes concernés (Red Bull Ford, Honda, Mercedes, Ferrari, Renault et Audi). Et avant même qu’une modification soit sérieusement envisagée, certains constructeurs de groupes motopropulseurs ont fermé la porte à toute refonte face à l’avancée des travaux déjà menés sur les moteurs, dont les règles sont établies depuis 2022.

Côté châssis, il y a des réglages possibles à faire. Mais, côté moteur, le processus est bien trop avancé.

C’est le cas du clan Mercedes, déjà opposé au report de la date limite du 30 juin pour ratifier le Règlement Technique. « Côté motorisation, c’est trop tard »» décida Toto Wolff. « Il y a des équipes qui sentent qu’elles sont en difficulté et il y a d’autres équipes et constructeurs qui estiment avoir fait du bon travail. C’est une lutte typique quand on parle du [discussions autour des] règles. Je pense que côté châssis, il y a des ajustements possibles à faire. Mais côté moteur, le processus est bien trop avancé. »

Une ligne sur laquelle se situe Bruno Famin, le directeur d’Alpine, rappelant que les travaux sur ces moteurs ont débuté il y a plusieurs années : « Nous devons être prudents car du côté du châssis, presque rien n’est fait – car il n’y a pas de réglementation. Mais en ce qui concerne le groupe motopropulseur, cela représente deux ans de travail.

“Il y en a toujours un qui ne veut pas de changement, mais c’est à la FIA de voir”» a lancé Horner, en faisant référence à Mercedes. « Comme je l’ai dit, il n’est jamais trop tard. Ils ont toutes les connaissances et simulations. En fin de compte, vous devez regarder ce qui est le mieux pour la F1 et ce qui va produire le meilleur spectacle. [J’ai] faites donc confiance à eux et à la FOM pour prendre les bonnes décisions. Que cela soit nécessaire ou non, ils ont toutes les connaissances dont ils ont besoin.

Avec Jonathan Noble

 
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