En forme avec Séville, moins avec les Diables
En termes simples : les trois derniers buts ont rapporté six points à un club qui devra probablement se retrouver à nouveau en bas de tableau. “L’année dernière, j’ai été blessé pendant longtemps (NDLR : cheville – a failli rater trois mois de compétition), se souvient celui qui est passé par Charleroi et Anderlecht. J’ai perdu beaucoup de matchs. Maintenant, je joue à tout. J’essaie d’être important pour mon équipe. Si je suis l’un des meilleurs à mon poste en Espagne (NDLR : c’est ce qu’a dit son entraîneur García Pimienta) ? C’est étrange de dire ça à propos de toi. J’essaie juste de faire de mon mieux.”
Bref, Lukebakio est arrivé à Tubize, avant les matches contre l’Italie jeudi et contre Israël dimanche, en grande forme. “Nous avons parlé avec Tedesco» a confié le Belge. Mais je ne sais pas encore si je vais commencer ou non. En tout cas je suis prêt et le coach le sait. Je me sens vraiment bien dans cette saison. Italie? C’est une nation forte. Nous l’avons analysé. Nous allons essayer de trouver une stratégie pour les battre. Pourquoi n’y allons-nous pas récemment ? Je ne sais pas comment répondre à cette question. Nous aurons l’avantage de rester chez nous cette fois-ci. Notre objectif (dans la Société des Nations) c’est très clair : nous voulons quand même réussir.»
Beaucoup de choses ont changé. Je joue un autre rôle.
Sur le plan personnel, il aura certainement envie de bousculer à nouveau les réseaux. Cela ne lui était plus arrivé avec les Diables depuis ce soir d’octobre 2023 où il avait inscrit un doublé contre l’Autriche. Cette performance s’inscrivait également dans la lignée des précédentes : lors des premiers mois de Tedesco à la tête de la sélection, Lukebakio était sorti de l’ombre au point de devenir l’an dernier l’une des plus grandes satisfactions de l’équipe nationale. L’année 2024 lui sourit cependant beaucoup moins. “Beaucoup de choses ont changérévèle l’agresseur. Maintenant, je joue un rôle différent. Mais je suis toujours prêt, le coach le sait. De plus, il n’est pas possible d’être au top de sa forme à chaque réunion. Sans oublier que nous avons aussi affronté des adversaires de haut calibre. Mon intention est toujours d’être bon. Cependant, je suis dans un état d’esprit positif.
Les retours de Sambi et Romelu
De plus, Lukebakio et le groupe retrouvent Romelu Lukaku, absent lors de la dernière rencontre en octobre et qui avait laissé planer le doute sur sa volonté ou non de revenir chez les Diables. “Tout le monde sait : Romelu est très importantexplique celui dont le contrat à Séville expire en 2028. Il va nous apporter beaucoup, c’est un vrai leader. Qui assumerait ce rôle s’il n’avait pas été là ? Nous en avons beaucoup qui sont capables de le faire. Amadou, par exemple, le fait. En tout cas ce n’est pas un problème, nous y sommes parvenus en octobre. Mais Lukaku reste quelqu’un qui a déjà marqué de nombreux buts pour les Diables. Il a beaucoup d’expérience et connaît Tubize par cœur. C’est le capitaine… Si j’ai peur de lui (monter) ? Pourquoi devrais-je avoir peur ? Parfois, je crie même quand je ne reçois pas le ballon. Romelu est le frère aîné. Nous sommes des compétiteurs et nous nous poussons tous sur le terrain.
Son dernier but avec les Diables ? 13 octobre 2023.
Autre raison de sourire pour Lukebakio : le choix d’Albert Sambi Lokonga. Le milieu de terrain, qui joue également au FC Séville, a profité de nombreuses blessures pour rejoindre le groupe. Sa dernière avec les Diables remonte à mars 2022. »Avant je ne le connaissais que de vue et maintenant je m’entraîne avec lui, je vous l’assure : c’est un joueur de haut niveau.Lukebakio a expliqué. Il m’a appelé pour m’annoncer la bonne nouvelle. Je suis très content pour lui. Bien sûr, il attendait la sélection, mais il devait d’abord se concentrer sur ses blessures. Travaillez dur. Je lui ai conseillé d’être patient, de penser d’abord à jouer un match après l’autre.”
Avec le jeune Stanis Idumbo (19 ans), les deux représentent la Belgique en Andalousie. “Oui, parfois nous passons du temps ensemble en dehors du terrainadmet Lukebakio. On se voit déjà beaucoup au centre de formation. On rigole ensemble, mais il y a aussi d’autres francophones dans le groupe. Une fois, nous avons eu l’occasion de jouer à trois et nous avons également gagné ce match. Nous nous amusons beaucoup ensemble.
Matte Smets, la révélation de Genk et l’homme qui a mis en colère le Français Konaté : “Lukaku m’a demandé où je jouais”