Défait lors de sa dernière sortie officielle le 12 avril face au Britannique Charlie Edwards, ancien double champion du monde WBC, Tino Ory a mis moins de deux mois à retrouver le chemin du succès en s’imposant samedi soir dans les arènes d’Aimargues (Gard) du Géorgien. Sarkisiani à l’unanimité par les trois juges. Conscient que ce nouvel adversaire était bien plus modeste que le précédent, le boxeur angevin a néanmoins apprécié cette nouvelle victoire. Le 18ème en 23 combats professionnels, mais surtout le premier sous la houlette de l’entraîneur montpelliérain Daniel Barry.
Il a encore beaucoup de marge de progression.
Il y a le score qui me donne le vainqueur incontestable des huit rounds, mais il y a aussi ce qui s’est passé sur le ring. Et cela aussi me satisfait pleinement. Le travail accompli avec Daniel sur mon soutien, durant les trois semaines d’entraînement qui ont précédé le combat, a déjà commencé à porter ses fruits. Je développe plus de puissance dans mes tirs, »
résume Ory convaincu que l’affrontement n’aurait même pas pu se terminer sans une blessure à la main gauche au deuxième tour. Prêt à être plus offensif et plus efficace
, Tino semble donc avoir validé sa collaboration avec Barry. Tout comme le coach héraultais est visiblement convaincu que l’aventure entre les deux hommes va continuer. J’ai connu Tino grâce à Yoan Bloyer (son ancien coach qui reste son cornerman), mais je l’ai vraiment découvert durant ces trois semaines. Il est habile, possède une grande capacité de concentration et possède une bonne vitesse de bras. Il reçoit très bien les informations et est une machine à s’entraîner. Je pense honnêtement qu’il a encore beaucoup de marge de progression et que nous allons faire de grandes choses ensemble.
. Peut-être très vite puisque Tino Ory souhaiterait boxer à partir du mois d’octobre.
