Le milliard. Il y a tout juste un an, Vincent Labrune révélait ses ambitions pour la renégociation des droits TV cet été : « Pour celui-ci, nous nous en tenons au business plan développé avec CVC avec des recettes audiovisuelles globales (nationales et internationales) d’environ un milliard d’euros. Nous visons environ un milliard d’euros, même si le contexte macroéconomique et financier est délicat ».
Le reste après cette annonce
Mais force est de constater que le patron de la LFP avait vu les choses trop grandes. La ligue n’a toujours pas de diffuseur, puisque Canal+ et beIN Sports ne veulent pas faire de folie. Le groupe qatari semblait, dans un premier temps, prêt à mettre 700 millions d’euros sur la table, avant de changer d’avis. Quant à DAZN ou Amazon Prime, pas de vraies nouvelles. Ensuite, on a évoqué la création d’une chaîne par la LFP pour diffuser elle-même les rencontres, avec un tarif de 25 euros par mois ce qui a logiquement suscité beaucoup de réactions, négatives, sur les réseaux sociaux.
Lire
Le PSG sanctionné pour non-respect de la parité hommes-femmes
On divise par deux
Une situation désastreuse, n’ayons pas peur des mots, qui pousse forcément Vincent Labrune à revoir ses ambitions à la baisse. Comme indiqué L’équipe ce dimanche, le leader de la ligue estime désormais que son produit vaut 500 millions d’euros par an. C’est la moitié de ce qui était espéré l’année dernière. Un total qui pourrait augmenter avec les droits TV internationaux qui pourraient se vendre pour un montant compris entre 150 et 170 millions d’euros. Quoi qu’il en soit, ce sera bien inférieur aux plus de 800 millions d’euros versés jusqu’à présent aux clubs.
Le reste après cette annonce
Une chute que Labrune explique, toujours selon le quotidien sportif, par un contexte financier difficile, indiquant qu’ailleurs en Europe, on vit des situations similaires. On imagine aussi que les récents départs de grands noms ne contribuent pas à mettre la ligue en position de force vis-à-vis des diffuseurs. Labrune a également confié que le gouvernement d’Emmanuel Macron suit la situation de très près…
Pub. LE 06/09/2024 09:21
Mise à jour 09/06/2024 09:59