Un premier entraînement de 30 minutes, puis un autre de 40. A Fribourg, on profite de la trêve internationale pour ne pas perdre son élan. Normal, après un début de saison en deçà des attentes.
«Je pense que cette pause a été bonne», affirme l’entraîneur Pat Emond. « Nous avons joué 25 matches en huit semaines : 19 matches de championnat et 6 matches de Ligue des champions, c’est beaucoup. Émotionnellement, nous avons connu des hauts et des bas. bas et je pense que ça fait du bien d’avoir fait une pause.
Pour son dernier match avant la trêve, Fribourg est allé récolter un point face à Zurich, solide leader. Mais dans une situation comme celle que vit actuellement Gottéron, ce point sonne presque comme une défaite. «Nous avons montré de bonnes performances lors des derniers matchs, malgré des résultats pas toujours à la hauteur de nos ambitions», affirme l’entraîneur québécois. « Mais la qualité de notre jeu était là. Il faut capitaliser sur ce match contre Zurich.»
Savoir enchaîner
Cette saison, Fribourg a du mal à tenir le coup. Une bonne performance un mardi peut être annulée par un match manqué le vendredi. C’est comme si les Fribourgeois ne pouvaient pas compter sur un match référence. « Je pense qu’il faut plus qu’un match référence, constate Patrick Emond. C’est notre difficulté cette année. Nous avons fait de bonnes performances, parfois mal payées, mais nous n’arrivons pas à enchaîner un certain nombre de victoires qui permettraient de dire que nous nous en sortons beaucoup mieux ces jours-ci, mais nous avons besoin de points. Heureusement, les gars sont très solidaires. Ils travaillent dur et tout le monde veut s’en sortir.
Lundi, Fribourg s’envole pour la Suède, car les Dragons affronteront mardi les Lakers de Växjö en Ligue des champions. Une façon de s’évader du quotidien de la Ligue Nationale. « Les matchs de la CHL durant la saison nous ont fait du bien, analyse-t-il. «Ça amène un peu d’air frais. Les gars aiment ça, ça crée une bonne ambiance. D’autant plus qu’on y va en charter. L « L’organisation nous permet de faire ce voyage dans de bonnes conditions. »
L’envie d’un nouvel élan
Fidèle soldat de Patrick Fischer en équipe de Suisse, Christoph Bertschy n’a pas eu l’honneur d’être sélectionné cette fois, mais le Fribourgeois sait que ce n’est que partie remise. “On en a parlé avec Fischer et on s’est dit que comme il y avait la Ligue des champions et le Spengler en fin d’année, ce serait peut-être plus simple de me sélectionner pour les matches de Fribourg en décembre”, explique-t-il.
Et le numéro 28 de Gottéron a particulièrement apprécié ces quelques jours de pause : « Ça a fait beaucoup de bien, tant physiquement que mentalement. Cela libère la tête et permet de revenir avec un nouvel élan. Là-bas, nous allons en Suède et nous pourrons faire connaissance d’une autre manière.
Si la Coupe d’Europe offre l’occasion d’échapper un peu à la morosité ambiante en championnat, la Ligue Nationale n’est jamais loin. De retour de Suède, l’équipe de Pat Emond recevait Berne pour un derby des Zähringen extrêmement important, avant de se rendre à Davos et de recevoir Växjö. Non vraiment, s’il faut respirer, c’est maintenant.