Le pays de Tadej Pogacar et Luka Doncic sait aussi jouer au football. Pour le deuxième Euro de son histoire, la Slovénie s’avance comme l’un des petits pouces naturels de la compétition. Mais avec un vrai capitaine dans les buts, une attaque plutôt prolifique et l’euphorie de cette qualification historique, les Slovènes ont l’espoir de passer les poules.
Sans la moindre victoire à l’Euro 2000 et au Mondial 2022, la Slovénie ne s’est imposée qu’une seule fois dans un tournoi majeur : lors du Mondial 2010, contre l’Algérie (1-0). Aucun joueur du groupe actuel n’était présent à ce moment-là : tous les sélectionnés découvriront donc l’effervescence d’une grande compétition.
La Slovénie a arraché sa qualification au prix d’une solide campagne de qualification, malgré deux défaites en Finlande et au Danemark. Un exploit, compte tenu du pauvre historique des Slovènes en compétition. L’euphorie s’est accrue en mars, lorsque la sélection a battu le Portugal (2-0) à Ljubljana, pour ce qui a représenté, malgré le caractère amical de la rencontre, l’une des plus belles performances de la Slovénie. La sélection a également battu l’Arménie (2-1) pour son premier match de préparation.
Consultez les profils de toutes les équipes sur le guide Euro. Et ceux du groupe C notamment, à savoir le Danemark, la Serbie et l’Angleterre.
Pas de star mais plusieurs joueurs expérimentés habitués des grands championnats. Outre Oblak, l’attaquant Benjamin Šeško, en forme avec Leipzig, sera particulièrement scruté. Le retour de Josip Ilicic (36 ans), ex-star de l’Atalanta retraité au pays après des problèmes personnels, est également à suivre.
Après avoir continuellement opté pour un 4-4-2 lors des qualifications, la Slovénie a opté pour un 4-3-3 contre l’Arménie début juin. Comment va-t-elle se lancer dans l’euro ? En tout cas, Vanja Drkusic est en jeu avec l’ex-Angevin Miha Blazic pour une place en défense centrale. Idem pour les très expérimentés Jasmin Kurtic et Josip Ilicic (près de 300 matches de Serie A chacun), amenés à jouer un rôle dans la rotation.
Pour une équipe inexpérimentée dans les grandes compétitions internationales, un gardien du calibre de Jan Oblak est une aubaine. Avec plus de 450 matches dans les cages de l’Atlético de Madrid, dont une centaine en Coupe d’Europe, il est, à 31 ans, sans doute le capitaine de cette sélection. Le capitaine de la Slovénie apportera son expérience pour guider une défense sans référence à ce niveau.
