La surprise du dernier Euro peut-elle rééditer son exploit ? De l’arrêt cardiaque de Christian Eriksen lors du premier match à une demi-finale héroïque contre l’Angleterre, le Danemark a marqué l’Europe de son empreinte il y a trois ans. Les joueurs de Kasper Hjulmand se manifestent avec des ambitions plus modestes mais peuvent devenir une équipe à craindre.
Au cours de sa riche histoire dans les grands tournois, le Danemark a affronté la France à sept reprises, dont lors des deux dernières compétitions. En cas de nouvelle confrontation, les Danois deviendront la nation la plus souvent affrontée par les Bleus dans un Euro ou une Coupe du monde. Ce serait plutôt une bonne nouvelle : chaque fois qu’il y a eu un match France-Danemark à l’Euro, une des deux équipes est allée jusqu’au bout : en 1984 et 2000 pour les Bleus, en 1992 pour les Dynamites danoises.
Le Danemark reste dans un Mondial complètement raté (1 point dans le groupe de la France, de l’Australie et de la Tunisie). Depuis, les Danois ont certes terminé en tête d’un groupe de qualification sans leader, mais ont essuyé deux défaites contre l’Irlande du Nord et le Kazakhstan. Leur seul match face à une nation « référence » s’est soldé par un timide match nul face à la Suisse (0-0) sans vraiment leur apporter de garantie.
Consultez les profils de toutes les équipes sur le guide Euro. Et ceux du groupe C notamment, à savoir l’Angleterre, la Slovénie et la Serbie.
Une équipe avec plusieurs noms connus, bien qu’un peu vieillissants comme Simon Kjaer (35 ans) ou Kasper Schmeichel (37 ans). L’ancien Niçois Kasper Dolberg est dans le coup, contrairement à Martin Braithwaite (ex-Toulouse et Barcelone) malgré ses 21 buts en D 2 espagnole avec l’Espanyol.
Même si le Danemark a oscillé entre plusieurs systèmes, il a opté pour un système à trois défenseurs lors de ses matches décisifs comme lors du dernier Euro. Contesté, Kasper Schmeichel (37 ans, 100 sélections) devrait tenir sa place. En attaque, Jonas Wind est équilibré avec Yussuf Poulsen et Kasper Dolberg pour accompagner Rasmus Hojlund.
Ses premiers pas à Manchester United après son retentissant transfert l’été dernier ont été plutôt discrets. Mais dans le cocon plus familier de la sélection danoise, le jeune Rasmus Hojlund est flamboyant. L’ancien joueur de l’Atalanta, 21 ans, a inscrit sept buts lors des qualifications, aidant grandement son équipe à atteindre l’Euro. Le schéma tactique en deux points semble mieux convenir à son profil que le 4-2-3-1 de Manchester. Bref, le cadre idéal pour se remettre sur les rails.
