elle court plus de 800 kilomètres pour sensibiliser à la propreté des rivières

elle court plus de 800 kilomètres pour sensibiliser à la propreté des rivières
elle court plus de 800 kilomètres pour sensibiliser à la propreté des rivières

Du 5 juin au 4 juillet, Mina Guli, une militante australienne de 54 ans, courra le long de la Seine, sur une distance de 848 kilomètres. Un défi pour attirer l’attention sur les efforts déployés pour assainir le fleuve, et inciter d’autres pays à faire de même. C’est à Source-Seine, en Côte-d’Or, qu’elle a débuté sa course.

848 km en un mois. C’est le défi fou de Mina Guli, une Australienne de 54 ans. Le président de La soif, une ONG dédiée à la préservation de l’eau, vient de démarrer un voyage le long de la Seine. C’est à Source-Seine, là où le fleuve prend sa Source, qu’elle commença son voyage à pied.

Avant de partir, Mina avait du mal à cacher sa nervosité. Je suis très stressé. Cela semble énorme, beaucoup me regardent et disent que je suis un bon coureur. Mais je suis vieux et je ne suis pas doué pour courir. Mais parfois, il faut faire des choses difficiles, et je peux avoir un impact en courant. Je vais aller à la rencontre des gens le long du fleuve, comprendre l’importance de la Seine pour eux et la faire connaître au monde entier.elle dit.

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Mina Guli et son équipe à Source-Seine (21).

© Valentine Heitz – France Télévisions

Son objectif : inciter les dirigeants politiques, les entreprises et la société civile à agir pour l’environnement à l’approche des Jeux Olympiques de Paris. Nous avons besoin que les personnes qui protègent les rivières prennent de meilleures décisions. Nos voix doivent être entendues, nous voulons attirer l’attention. Je veux prendre l’exemple de la Seine et montrer cette réussite au monde. Si nous pouvons le faire ici, nous pouvons le faire n’importe où.

A l’occasion des Jeux Olympiques, d’importantes actions ont été menées pour assainir la Seine afin d’accueillir plusieurs événements. Une initiative saluée par Mina Guli. Dans les années 1960 et 1970, la rivière a été déclarée fonctionnellement morte avec moins de trois espèces de poissons. C’est aujourd’hui un atout important des Jeux et des manifestations auront lieu sur et dans la Seine. C’est une histoire incroyable, et nous devons la raconter au monde, nous devons inspirer les autres à la faire.

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Mina Guli a commencé son parcours à Source-Seine, en Côte-d’Or.

© Yucatán

Les Jeux Olympiques sont aussi l’un des événements les plus médiatisés de la planète et cette militante en est bien consciente. Tous les regards du monde seront tournés vers la Seine avec les Jeux. Tout le monde va le regarder, en parler. C’est une fantastique opportunité pour nous de montrer qu’il ne s’agit pas seulement d’une rivière, mais d’un écosystème. Nous ne pouvons pas nous permettre de le polluer. Nous n’avons qu’un seul écosystème, nous devons le préserver.

C’est un grand défi qui attend Mina Guli, mais c’est aussi loin d’être le premier. En 2016, pour attirer l’attention sur la crise mondiale de l’eau, elle a traversé sept déserts sur sept continents en seulement sept semaines. Elle a également couru 200 marathons dans 32 pays en un an pour l’eau.

Et cette course sur la Seine n’est qu’un début. À partir de 2024, Mina Guli parcourra des milliers de kilomètres le long de 20 grands fleuves du monde pour sensibiliser à la crise à laquelle sont confrontés les fleuves de notre planète.

 
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