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Près de Toulouse, un campement d’une centaine de caravanes de voyageurs s’est installé à proximité du lycée Victor-Hugo de Colomiers depuis dimanche 2 juin. Ces derniers justifient leur présence, aussi illégale soit-elle, par la volonté de soutenir un jeune de 9 ans. 1 an, issu de leur communauté religieuse et atteint d’un cancer.
Depuis dimanche 2 juin, une centaine de caravanes de voyageurs se sont installées autour du lycée Victor-Hugo de Colomiers, sur l’Aire des Sports. Originaire de l’Aveyron, cette communauté religieuse évangélique appelée « Vie et Lumière » a installé ses caravanes à Colomiers dans un but précis.
« Un enfant de 9 ans d’une de nos familles vient d’apprendre qu’il est atteint d’un cancer. Il doit se rendre régulièrement à Purpan pour des séances de chimiothérapie et nous restons ici au moins trois semaines pour soutenir les parents, originaires de Montauban », a indiqué un des membres de la communauté.
Procédure d’expulsion lancée, la tension monte
Face à cette situation, la mairie de Colomiers a publié ce dimanche un message sur ses réseaux sociaux, indiquant le caractère illégal de cette installation. « La police municipale a procédé à toutes les enquêtes nécessaires. La mairie lance sans tarder une procédure d’expulsion afin de permettre aux riverains de retrouver un cadre de vie apaisé.
Dès lundi, la maire, Karine Traval-Michelet, prendra contact avec le préfet de Haute-Garonne pour sécuriser les abords de ce camp et rassurer les habitants. A ce sujet, ce lundi, une délégation de riverains a été reçue à la mairie pour faire le point et répondre à leur colère, visible sur les réseaux sociaux dimanche. « Marre qu’on ne fasse rien ! », a déclaré un riverain. » a pesté sur Facebook.
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« Nous faire partir serait inhumain »
Un peu plus loin dans le camp, Jojo, 65 ans, ne comprenait pas ce qu’il faisait de mal. « Nous ne dérangeons personne, nous sommes pacifiques. Nous faisons simplement preuve de solidarité avec cette famille pauvre et notre départ serait inhumain. Nous allons installer une tente sur le camp pour prêcher la parole de Dieu et adresser nos prières à cet enfant. Le tout avant de conclure : « Partout où nous allons, nous dérangeons de toute façon. Ici, c’est pareil, mais au moins on est bien installés.
