« Gagner ou être oublié »

« Gagner ou être oublié »
« Gagner ou être oublié »

Vous êtes au départ de cette finale de Pro B (match 1 lundi 3 juin à Gaston-Neveur, 20h45), comment l’abordez-vous ?

Il n’y a pas d’euphorie. Juste l’envie d’être là. Nous n’avons encore rien fait. On ne se souvient pas des finalistes, juste des gagnants. C’est seulement de lui dont nous parlerons, celui-là…

Vous êtes au départ de cette finale de Pro B (match 1 lundi 3 juin à Gaston-Neveur, 20h45), comment l’abordez-vous ?

Il n’y a pas d’euphorie. Juste l’envie d’être là. Nous n’avons encore rien fait. On ne se souvient pas des finalistes, juste des gagnants. C’est uniquement de lui dont nous parlerons, uniquement de lui qui jouera dans Betclic Élite. Il y a des sourires car ce qui nous arrive est très beau. La réussite est incroyable mais si on veut que cette année du basket rochelais soit définitivement mémorable, il faut gagner cette finale, sinon cette saison sera oubliée dans deux ou trois ans. Y arriver et perdre serait un échec. Nous sommes en finale avec l’avantage du terrain, nous sommes trop proches de quelque chose de légendaire pour ne pas profiter pleinement de notre chance. Ce serait le plus haut niveau français. L’objectif n’est pas d’être à ce stade de la compétition, c’est après.

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En terminant leader de la saison régulière, ressentez-vous une pression ?

La seule pression que je ressens, c’est d’être bien envers mes coéquipiers. Nous n’avons pas la pression d’un club car ils continueront à progresser quoi qu’il arrive. Le Stade Rochelais n’est pas dépendant de cette hausse. Rappelons qu’il est exceptionnel de voir le 12e budget Pro B accéder à la finale. Cette saison est devenue une affaire de famille. Nous nous sommes battus comme des chiens. C’est nous (les joueurs) qui avons décidé de fixer cet objectif d’adhésion. Nous avons le devoir les uns envers les autres d’y parvenir. La pression, le désir et le dévouement sont encore plus forts lorsque vous fixez vos propres objectifs. Il faut s’appuyer sur notre force collective, ce que nous faisons depuis le début de la saison.

Ce sera Boulazac en finale, un mot sur votre adversaire…

Boulazac, avec son budget (le 5e en Pro B, NDLR), était attendu élevé. Ils ont des joueurs qui ont joué à l’étage supérieur. Cela fait beaucoup d’expérience. Ils concentrent leur jeu, contrairement à Vichy, davantage sur le demi-terrain avec un point d’ancrage à l’intérieur duquel se trouve Jean-Marc Pansa. En finale, on ne préfère plus telle ou telle équipe car il n’y a plus d’avantage psychologique. J’ai déjà joué des matches comme celui-ci et c’est vraiment du 50-50. Notre seul avantage, c’est qu’en cas de beau temps, ce sera chez nous (dimanche 9 juin, NDLR). Notre seul objectif est de gagner ce match 1. Désormais, les corps sont libérés à 3 000% et le mental aussi. Je pars en confiance mais sans certitude. Je suis juste sûr que nous donnerons 1 000 %. Il faut sortir de cette finale en sachant qu’on a tout donné.

 
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