l’essentiel
Plusieurs milliers de spectateurs ont assisté ce dimanche après-midi à la 2e course de caisses à savon « Red Bull », sur les collines toulousaines de Pech-David. Un véritable succès populaire.
“Mais où est le savon ?” demande le petit William, 6 ans. Tout le monde n’a pas encore compris, ce dimanche 2 juin, à Pech-David, pourquoi « la course-la-plus-folle-du-monde » était qualifiée de « boîte à savon ». L’exercice, importé des Etats-Unis, ne propose ni bulles ni savon, mais rappelle qu’il y a bien longtemps un commerçant de là-bas a eu l’idée d’installer des petites machines dans ses grandes caisses à savon. des mobiles permettant de s’amuser.
DDM – FRÉDÉRIC SCHEIBER
Aujourd’hui, le loisir tranquille est devenu un délire total et il a fallu voir, ce dimanche, les milliers de spectateurs rassemblés sur les collines de Pech-David pour assister à la descente des 50 petites voitures sur la piste de 530 mètres tracée telle qu’elle était. ça doit être… et bientôt détaillé au micro par Luc Alphand ! Pilier de l’équipe « Red Bull » (organisateur de l’événement), l’ancien champion de ski alpin a beau être à la retraite, son art avéré du ski en a encore étonné plus d’un lorsqu’il a joué l’ouverture de la course, coincé dans le « Red Bull » Plateau “Taureau”.
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« Cette descente est sympa, avec un bon virage à négocier », commentera l’ami Luc à son arrivée.
Un rouleau de « PQ » géant
« Rois de l’aérobic », « Fous du bucket », « Crazy babies »… les équipages (« team » en langage sportif) rivalisent d’ingéniosité pour trouver leur nom et surtout pour confectionner leurs plateaux, qui doivent encore répondre à certains critères techniques assurant leur fiabilité. Il s’agit du contrôle technique de la veille.
DDM – FRÉDÉRIC SCHEIBER
Mais une fois que vous avez votre visa pour l’événement, place à la compétition et au plaisir. Avec cette règle évidemment folle comme la course des caisses à savon : c’est l’équipage avec le moins de points qui remporte le défi ! A ce jeu, les étudiants de l’Université Paul-Sabatier ont offert quelques garanties, notamment pour ceux installés au milieu d’un rouleau de « PQ » géant, assis bien sûr sur deux couvercles de toilettes récupérés ! Trois mois de travail pour construire la drôle d’engin, qui comme les autres dévale les pentes du Pech-David sans bruit ni pollution. Le sport automobile « zéro carbone », c’est plutôt cool, n’est-ce pas ?