“C’était avec la station Concorde que je pouvais être au travail en vingt minutes” : des Parisiens JO-phobes

“C’était avec la station Concorde que je pouvais être au travail en vingt minutes” : des Parisiens JO-phobes
“C’était avec la station Concorde que je pouvais être au travail en vingt minutes” : des Parisiens JO-phobes
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Vente de produits souvenirs, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. PHILIPPE TURPIN / PHOTONONSTOP

jeIl leur suffisait de s’absenter quelques jours et à leur retour, tout semblait légèrement différent. Après les vacances de mai, certains Parisiens ont éprouvé des sentiments pas très différents de ceux des jeunes adultes rentrant chez leurs parents après avoir refait leur intérieur. C’est joli, c’est pratique, mais ils ne sont pas sûrs de retrouver leurs marques.

Ainsi l’arrivée dans tous les commerces de leur quartier de présentoirs de bérets, marinières imprimées « Paris mon amour »des magnets décorés d’une baguette, la Tour Eiffel clignotante chez Monoprix, un menu « spécial JO » au bar du coin, des agents d’orientation du RER de Roissy qui leur demandent – ​​à eux, qui ont l’impression d’avoir toujours été là – s’ils sont là. perdu et a besoin d’aide pour retrouver son chemin.

Jusqu’à Gérard Araud qui, sur Voici Paris, plonge dans cette étrange ambiance de répétition générale, à mi-chemin entre Amélie Poulain Et Emilie à Paris perdu dans les transports en commun.

Comment les reconnaît-on ?

Lorsqu’ils retrouvent des amis, ils leur demandent, l’air très sérieux, s’ils restent ou fuient la capitale pendant les Jeux olympiques, comme s’ils avaient l’habitude d’être à Paris la première quinzaine d’août.

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Ils ont écouté, perplexes, des amis marseillais leur assurer que lorsque la flamme passerait devant chez eux, ils seraient à leur tour emportés par la magie olympique. Ils ne se sentaient pas concernés par les annonces dans le métro qui recommandaient” anticiper “ son transport (anticiper, mais comment ?). Ils n’ont pas demandé leur code QR car ils ne supportent pas l’idée de ne pas pouvoir voyager dans leur ville.

Comment ils parlent

« C’est avec la station Concorde que je pouvais être au travail en vingt minutes. » « Depuis que les groupes de touristes passent par la rue où je vais déjeuner, je me rends compte que je suis sur la route des quinze millions de visiteurs attendus pendant les JO et j’ai l’impression d’être assis sur la route des fourmis. . »

« Le ministère de l’Intérieur ne s’est toujours pas excusé du message d’alerte marqué « extrêmement grave » [envoyé aux Parisiens le 13 mai, afin de signaler l’ouverture d’une ­plate-forme pour obtenir un QR code d’accès au périmètre de sécurité] ! » « J’attends de voir des touristes pouvoir trouver la correspondance du RER 7 à Châtelet. » « Pouvez-vous aller sur Airbnb pour voir si mon annonce est visible ? Je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas de réservation. »

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