un parcours sous haute surveillance du centre opérationnel à la préfecture

un parcours sous haute surveillance du centre opérationnel à la préfecture
un parcours sous haute surveillance du centre opérationnel à la préfecture

Sur les écrans du fond de la salle, ce jeudi 23 mai, on voit les porteurs de la flamme olympique courir devant une foule compacte, massée dans les rues de Bordeaux. Le Centre Opérationnel Départemental (COD), placé sous l’autorité du préfet…

Sur les écrans du fond de la salle, ce jeudi 23 mai, on voit les porteurs de la flamme olympique courir devant une foule compacte, massée dans les rues de Bordeaux. Le Centre opérationnel départemental (COD), placé sous l’autorité du préfet Étienne Guyot, mobilise une trentaine de représentants des forces de sécurité intérieure, policiers et gendarmes mais aussi des CRS, des pompiers, de la direction préfectorale de la sécurité, de l’armée, de l’opérateur organisateur des Jeux olympiques. ainsi que des représentants de Bordeaux-Métropole, Keolis, de l’ARS et de la protection civile.

« Il s’agit d’une cellule de crise », explique le préfet. Nous sommes dans une dimension sécuritaire au sens de protection et de vigilance d’un événement exceptionnel. Une connexion est établie avec tous les services en temps réel. »

Réagissez très rapidement

Sur le terrain, 1 100 policiers, gendarmes et pompiers ont œuvré ensemble au bon déroulement de la journée.

A la préfecture de police de Mériadeck, la salle Mosovo [maintien de l’ordre et voyages officiels, NDLR] est en contact permanent avec le COD sous la supervision d’Emmanuel Morin, directeur interministériel de la police nationale (DIPN). Même constat pour le Centre d’opérations et de renseignement (CORG) du groupement de gendarmerie dirigé par le général Loïc Baras. « Nous disposons des images en direct des caméras de vidéoprotection de la ville mais aussi de celles diffusées depuis un drone ainsi que depuis l’hélicoptère de la gendarmerie », indique le préfet.

« L’information revient en direct du terrain pour la prise de décision », explique Justin Babilotte, directeur de cabinet du préfet. Il faut pouvoir réagir très vite. »

Quelque 250 pompiers sont présents tout au long du parcours, prêts à intervenir au plus près de la flamme ou en soutien aux bénévoles des associations de Sécurité Civile. « Participer au passage de la flamme est un événement que personne ne veut manquer », commente le colonel Éric Jouanne, directeur départemental adjoint des pompiers.

En Gironde, seule la pluie a quelque peu perturbé la fête.

 
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