Ann-Renée Desbiens est négligée pour le titre de gardienne de but de l’année LPHF

Même si Ann-Renée Desbiens et Elaine Chuli ont formé le meilleur duo cette saison Dans la Ligue professionnelle de hockey féminin, elle n’est pas non plus finaliste au titre de gardienne de but par excellence du circuit.

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Ce sont plutôt Kristen Campbell, de Toronto, Aerin Frankel, de Boston, et Corinne Schroeder, de New York, qui ont été sélectionnées.

Desbiens a connu une campagne en dents de scie. Elle l’a même avoué, elle “l’a trouvée jeu» lors de la Coupe du monde, lorsqu’elle a aidé les Canadiennes à être sacrées championnes aux dépens des Américaines en avril.

La Québécoise qui a fêté ses 30 ans lors de ce tournoi est revenue en force, donnant à chaque fois une chance à Montréal de s’imposer.

Mais à la fin de la saison, sa moyenne de buts alloués de 2,28 et son pourcentage d’arrêts de ,923 la classaient sixième et cinquième dans la LPHF.

Quant à sa remplaçante, Chuli, elle a mené la ligue avec des statistiques de 1,61 et .949. L’Ontarien, qui n’avait signé un contrat que d’un an, n’a toutefois disputé que huit matches, ce qui était insuffisant pour être considéré parmi les finalistes.

Elaine Chuli lors de l’échauffement d’avant-match, le 9 mai, à la Place Bell.

Photo Martin Chevalier

Exceller malgré la pression

Campbell, qui était la troisième gardienne du Canada au Championnat mondial, a vu beaucoup plus d’action à Toronto, participant à 22 des 24 matchs réguliers de son équipe, y compris en ayant le dernier mot au Centre Bell le 20 avril. avec des chiffres de 1,99 et .927, guidant l’équipe de la Ville Reine au sommet du classement LPHF.

Elle a dominé avec 16 victoires, sept de plus que sa plus proche poursuivante, Emerance Maschmeyer, d’Ottawa, et trois blanchissages. Campbell a excellé sous la pression, restant invaincu en prolongation ou en tirs de barrage au cours de la saison régulière.

Kristen Campbell a réalisé un bel arrêt devant Laura Stacey, le 20 avril au Centre Bell.

Photo MARTIN ALARIE

« Un mur de briques »

Pour sa part, Frankel a terminé troisième pour la moyenne (2,00) et le pourcentage d’arrêts (,929). Les supporters montréalais ont pu constater tout son talent dès le premier tour éliminatoire, elle qui avait également excellé lors de la Coupe du monde avec les États-Unis. Marie-Philip Poulin l’a même comparé à « un mur de briques », puisque Frankel n’a cédé que quatre fois à l’équipe du Québec lors des trois matchs de demi-finale.

En 18 duels, dont 17 titularisations, l’Américain de 24 ans s’est imposé à huit reprises. Elle a remporté trois de ses quatre dernières sorties, dont la finale contre Montréal, pour permettre à Boston d’obtenir son billet pour la série.


Aerin Frankel frustre Kristin O’Neill lors du premier match des séries éliminatoires, le 9 mai, à la Place Bell.

Photo Martin Chevalier

Finalement, Schroeder est entré dans l’histoire de la LPHF en réalisant le premier blanchissage de la ligue le 1er janvier contre Toronto. Après avoir affronté 511 tirs en seulement 15 matchs, le Manitobain de 24 ans a affiché des statistiques de 2,40 et ,930. Sa moyenne de 31 arrêts par match n’a cependant pas suffi, puisque New York a terminé à la dernière place.


Ann-Renée Desbiens lors d'un match contre Boston le 9 mai à la Place Bell de Laval.

Corinne Schroeder regarde une rediffusion sur écran géant lors d’un match contre Montréal le 10 janvier à Elmont, New York.

Getty Images via AFP

▶ Le gagnant sera connu en juin.

 
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