Débarqué en fin de mercato à Lyon au nom d’un remaniement de dernière minute au sein de l’effectif du Racing, le polyvalent Martin Méliande s’est rapidement imposé au sein de l’effectif rhodanien, au point d’honorer La Rochelle sa première titularisation de la saison.
Vous avez été l’invité surprise du recrutement de Lou, dont l’arrivée en prêt n’a été officialisée qu’au tout dernier moment, en juillet… Que s’est-il passé exactement cet été ?
Quand j’ai terminé la saison dernière au Racing, je pensais vraiment rester au club. Et finalement, mon prêt est arrivé à la dernière minute, pendant les vacances. En fait, Lou avait manifesté son intérêt pour moi plus tôt dans la saison, mais il restait encore quelques détails à régler. Au départ, on parlait d’un prêt avec le Racing, qui n’était pas vraiment d’accord. Mais Lyon a insisté et finalement le Racing a convenu que c’était la meilleure solution pour tout le monde. Soudain, tout s’est enchaîné rapidement. Et les choses ont été résolues par vidéo…
On imagine que pour vous, le changement a été brutal, même si vous avez joué plusieurs saisons non loin de Lyon, à Bourg-en-Bresse…
La première chose qui m’a agréablement surpris à Lyon, c’est évidemment les infrastructures. Comme le site de Gerland avait servi de camp de base aux All Blacks lors de la Coupe du Monde, tout est neuf, fonctionnel… Le club en lui-même, je ne le connaissais pas trop mais j’ai tout de suite eu une idée. un bon sentiment avec lui, sans pouvoir expliquer pourquoi. Spontanément, je me suis dit que je serais heureux ici. Et depuis mon arrivée, tout va bien. Le groupe est très sympathique, c’était vraiment très facile de s’y intégrer. On s’y sent vite à l’aise.
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Vous avez été principalement recruté comme arrière. Et pourtant, comme au Racing, c’est à l’ouverture que vous honorerez votre première titularisation. Risque ?
A la base, je suis un 10-15 polyvalent mais quand j’ai signé avec Lou, c’était à l’origine pour jouer un peu plus à l’arrière. Je les ai intéressés à ce poste car, de par mon profil, je peux apporter d’autres qualités que des joueurs comme « Tchap » (Alexandre Tchaptchet, NDLR) ou « Nini » (Davit Niniashvili). Mais j’ai précisé que je souhaitais pouvoir conserver cette polyvalence en ouverture, que je souhaitais aussi m’y entraîner. Donc, depuis le début de la saison, je m’entraîne pour les deux postes. Et même si j’ai débuté les matches amicaux et fait mes apparitions au poste de latéral, je débuterai à 10 ce week-end. Ce qui ne me dérange pas du tout.
Un des problèmes récurrents de Lou concerne ses sorties en camp. Pour lequel un profil plus « managérial » que le vôtre peut s’avérer précieux, notamment en externe. Autant dire que vous jouerez une grosse carte à La Rochelle en vue de la suite de la saison…
C’est vrai que pour certains matches, un profil comme le mien peut être intéressant pour le staff, comme celui d’autres peuvent l’être dans d’autres contextes. Avoir Alexandre Tchaptchet ou Davit Niniashvili dans l’effectif nous permet évidemment de proposer différentes options par rapport aux stratégies que nous souhaitons mettre en place.
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Vous aurez également le rôle de buteur. Avez-vous déjà débuté un match de Top 14 avec cette responsabilité ?
(il marque un long temps de réflexion) Sur certains matches avec le Racing, j’ai trébuché, mais non, jamais dès le départ.
De quoi se mettre un peu plus de pression ?
Non, pas plus que ça. Nous verrons comment je gère ça le jour du match, mais pour l’instant, ça va (sourire).
