Les conditions météorologiques n’ont pas joué en faveur du constructeur italien ni de l’équipe Mercedes, invitée à participer à ces tests.
La météo a été au centre de toutes les préoccupations dès le premier jour. Ironiquement, même si la pluie est une condition recherchée par Pirelli lors des tests de ses pneus, elle a été trop intense pour permettre des tests efficaces.
Le circuit de Magny-Cours, qui a accueilli le Grand Prix de France de 1992 à 2008, a été saturé par de fortes averses, rendant la piste parfois impraticable.
Le pilote de réserve Mercedes, Mick Schumacher, a pris le volant de la W15 mardi. Cependant, en raison de l’intensité du mauvais temps, il n’a pu boucler que 29 tours au total. Son meilleur temps, établi en 1:39.721, n’a guère fourni de données significatives pour Pirelli. Ce manque de roulage a ralenti le développement des pneumatiques, repoussant les objectifs initiaux.
Un temps plus doux, mais toujours délicat
Le lendemain, mercredi, les conditions se sont légèrement améliorées. Cette fois, c’est George Russell, titulaire chez Mercedes, qui a pris le relais pour poursuivre les essais. Même si la pluie était toujours au rendez-vous, elle a été plus modérée, permettant à l’équipe de réaliser un programme plus complet. Russell a bouclé 86 tours au total, couvrant une distance de 379,7 kilomètres, avec un meilleur temps de 1:28.428.
Malgré des températures plutôt fraîches, les ingénieurs ont réussi à récupérer de précieuses données sur le comportement des pneus pluie extrême et intermédiaire. Le travail qui n’avait pas pu être fait la veille a finalement été achevé, même si la séance était loin d’être idéale en raison de la météo imprévisible.
Prochains tests prévus au Mugello
Les tests de développement des pneus Pirelli se poursuivront la semaine prochaine, les 8 et 9 octobre, sur le célèbre circuit du Mugello en Italie. Pour cette séance, trois équipes seront impliquées : Red Bull Racing, Ferrari et McLaren.
Red Bull et Ferrari se concentreront sur le développement des pneus de la saison prochaine, tandis que McLaren travaillera avec Pirelli pour tester les composés prévus pour la saison 2026.
Ces tests sont cruciaux pour Pirelli, qui doit s’assurer que ses pneus répondent aux exigences croissantes des équipes et aux conditions de course de plus en plus variées. Le développement des pneus est un élément essentiel de la performance de l’équipe, et ces tests jouent un rôle clé dans la préparation de la prochaine saison de Formule 1.
