Qui, des Leafs ou des Canadiens, remportera la Coupe Stanley en premier ? – .

Qui, des Leafs ou des Canadiens, remportera la Coupe Stanley en premier ? – .
Qui, des Leafs ou des Canadiens, remportera la Coupe Stanley en premier ? – .

Les Maple Leafs de Toronto gagneraient ce soir à Boston, mais ils ne feraient que reporter l’inévitable. Seul un miracle permettrait à l’équipe torontoise de survivre au premier tour des séries éliminatoires et elle n’est pas dans les étoiles.

Les Leafs se dirigent vers une sixième élimination au premier tour en huit ans. L’an dernier, ils avaient écarté le Lightning de Tampa Bay au premier tour avant de s’incliner face aux Panthers de la Floride. Lors du tournoi COVID en 2020, ils ont été battus par les Blue Jackets de Columbus lors du tour de qualification pour les séries éliminatoires.

Seulement cela pour une équipe qui se classe troisième de la Ligue nationale tant en victoires (356) qu’en pourcentage de points récoltés (.636) depuis la campagne 2016-2017, une saison où elle a commencé à s’affirmer comme l’une des meilleures équipes de la Ligue nationale pendant la saison régulière.

Les Leafs ne sont précédés que par le Lightning, qui a remporté la Coupe Stanley à deux reprises en trois participations à la finale au cours de cette période, et par les Bruins, qui ont atteint la finale une fois.

A noter que ce dernier n’est pas allé plus loin que le deuxième tour (trois fois) lors des six autres saisons de cette séquence.

Un chantier mal démarré

Êtes-vous prêt maintenant pour une question ?

Qui, des Leafs ou des Canadiens, remportera la Coupe Stanley en premier ?

Le Tricolore a déjà réalisé ce que les Leafs n’ont pas fait en commençant à reconstruire en défense. Le hockey de la LNH est peut-être devenu plus offensif ces dernières années, mais remporter un championnat nécessite une bonne défense.

Les Oilers d’Edmonton ont peut-être fait un premier pas dans cette direction en protégeant une avance de 1-0 dès le milieu de leur match contre les Kings, dimanche soir à Los Angeles. Après quatre matchs, ils sont cinquièmes en termes de moyenne de buts accordés (2,50). Plus ils se concentreront sur un bon jeu collectif en défense, plus ils auront de chances de mettre la main sur la coupe.

En attaque, le Canadien traîne de quelques longueurs les Leafs, on en est d’accord. Reste à voir combien de temps il lui faudra pour réduire l’écart.

Devant le filet, le duo Montembeault-Primeau n’a rien à retenir du tandem des Leafs composé d’Ilya Samsonov et Joseph Woll.

On le saura dans trois ans

Vous direz que les comparaisons et les projections ne sont pas des garanties de victoire et vous avez bien raison. Vous ajouterez qu’une reconstruction n’est pas une garantie de succès assuré et que vous visez toujours juste.

C’est une question de jugement, une question de sentiment.

Il faudra encore trois ans pour évaluer le travail de Kent Hughes et Jeff Gorton.

Dans les cas de Brendan Shanahan, Brad Treliving et Sheldon Keefe, le jugement final pourrait intervenir après la série contre les Bruins.

Shanahan en est à sa 10e saison à titre de président des opérations hockey des Leafs. Treliving en est à sa première année en tant que directeur général tandis que Keefe est entraîneur-chef depuis cinq ans.

Avant la saison, Keefe a obtenu une prolongation de contrat de deux ans à compter de la saison prochaine.

Pourrait-il être épargné ?

Il ne faut rien jurer avec une organisation qui roule sur l’or et qui, depuis le début avril, mise sur un nouveau président en la personne de Keith Pelley. Selon les informations qui circulent, le nouveau patron de Maple Leafs Sports and Entertainment (MLSE) ne connaissait personnellement aucun dirigeant des Leafs avant son arrivée.

Cela pourrait changer les choses.

Équipe dysfonctionnelle

Mais pour l’instant, les Leafs ne vont nulle part. Le modèle ne fonctionne pas.

Samedi dernier, la télévision a montré William Nylander en train de protester contre Mitch Marner. Il lui a dit d’arrêter de pleurnicher et qu’il n’était plus en junior.

C’est symptomatique de cette équipe.

Plusieurs de ses joueurs n’ont pas ce qu’il faut pour disputer les séries éliminatoires. John Tavares et Auston Matthews, qui sont censés être les leaders des Leafs, semblent manquer de leadership.

Il faut des guerriers qui se battent pour la vie ou la mort. Les séries éliminatoires ne sont pas une question d’argent, puisque les joueurs reçoivent leur salaire pendant la saison régulière.

La série est une question d’honneur.

Mais, tout comme le Canadien, les Leafs ont la chance de compter sur des partisans en or. Année après année, les partisans remplissent les gradins du Scotia Bank Arena avec l’espoir d’y voir un jour le défilé de la Coupe Stanley, ce qui, pour plusieurs d’entre eux, serait une première dans leur vie.

 
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