Après la mort de Matisse, 15 ans, décédé après avoir reçu des coups de couteau samedi 27 avril à Châteauroux (Indre), un mineur du même âge et sa mère de 37 ans seront présentés ce lundi, dans un délai raisonnable, à un juge d’instruction. le cadre de l’ouverture de l’information pénale.
Selon les informations de Parisien, une altercation verbale puis une bagarre éclate d’abord entre le suspect et Matisse, qui se connaissaient, lors d’une « battle » de rap freestyle. Matisse aurait pris le dessus lors de ce combat. Le suspect est ensuite retourné à son domicile, situé à quelques centaines de mètres, pour récupérer un couteau. Il serait revenu, suivi de sa mère, et aurait “dirigé vers une voiture accidentée, dans laquelle Matisse était assis à l’arrière, et d’autres jeunes”, indique le journal, citant l’entourage de la victime. Le jeune Afghan aurait alors infligé deux coups de couteau à Matisse, dont un touché au cœur. La mère du suspect aurait alors giflé Matisse.
Le reste après cette annonce
Selon les sources de Parisien, « A aucun moment la mère de l’accusé, décrite par ses proches comme « vindicative » et « instable », n’a tenté de calmer son fils.
Le reste après cette annonce
Arrêté environ deux heures après le drame, le suspect a été placé en garde à vue. La mère de l’adolescent a également été placée en garde à vue samedi soir.
Une enquête ouverte pour « tentative d’homicide volontaire »
Une enquête a été ouverte par le parquet de Châteauroux pour “tentative d’homicide volontaire”. Elle a été confiée au service interrégional de police judiciaire d’Orléans, saisi conjointement avec le service départemental de police judiciaire de Châteauroux.
Le reste après cette annonce
Le reste après cette annonce
Si l’auteur présumé « n’a jamais été condamné par la justice et son casier judiciaire est vierge de toute condamnation »selon la procureure de Châteauroux, Agnès Auboin, il avait été mis en examen «pour des actes à caractère correctionnel» et placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction le 22 avril « la seule mesure de sécurité prévue par le code de justice pénale pour les mineurs compte tenu de son âge, sans condamnation préalable ».