Le Hamas a diffusé ce samedi une nouvelle vidéo de deux otages qu’il détient depuis le 7 octobre.
Il s’agit de Keith Sigal et Omri Meran. Les deux hommes s’adressent à leurs familles dans le message enregistré par les terroristes du Hamas.
« Ma chère famille, tu me manques », dit Omri, père de deux petites filles âgées de deux ans et six mois, « Papa, mes frères, ma sœur, Lishi mon amour, Roni et Alma mes filles bien-aimées. Cette année, nous n’avons pu célébrer aucune fête ensemble, à cause de cette guerre maudite, j’espère qu’au moins la prochaine fête, Yom Haatzmaout, nous pourrons la célébrer ensemble. Il est temps de conclure un accord qui nous permettra de sortir d’ici sains et saufs.»
Keith a déclaré en larmes : « Je veux dire à ma famille que je les aime. Il est important pour moi que vous sachiez que je vais bien, j’espère vraiment que vous l’êtes aussi. J’espère vous revoir très bientôt”. Keith a été kidnappé le 7 octobre avec sa femme Aviva, libérée en novembre dernier.
Le quartier général des otages a réagi à ces vidéos : « Le signe de vie de Keith Sigal et Omri Meran est la preuve évidente que le gouvernement israélien doit tout faire pour parvenir à un accord pour le retour des otages avant Yom Haatzmaout, les vivants pour qu’ils puissent commencer leur mission. la guérison et les morts afin qu’ils puissent avoir un enterrement. Il est temps pour le gouvernement et ceux qui le dirigent de démontrer par l’action leur engagement envers les citoyens de l’État qui attendent le retour des otages. Nous ne pouvons pas manquer cette occasion de les ramener tous à la maison.
Plusieurs familles réclament la fin de la guerre si c’est la condition pour que le Hamas accepte de libérer les otages.
Par ailleurs, les familles Sigal et Meran, tout comme la famille de Hirsh Goldberg Polin, ont donné leur accord pour que la vidéo de leurs proches soit diffusée au grand public. Jusqu’à présent, aucun média israélien n’avait diffusé des vidéos d’otages enregistrées par le Hamas pour ne pas aider l’organisation terroriste dans sa lutte psychologique contre Israël. Aujourd’hui, cette attitude est en train de changer et plusieurs médias israéliens ont publié les vidéos, estimant, avec l’accord des familles concernées, que leur diffusion servait la cause des otages et faisait pression pour leur libération.
