Gabriel Attal a présidé, vendredi 10 mai à La Rochelle, la cérémonie commémorative de l’abolition de l’esclavage, annonçant une « grande exposition nationale » en 2026 et accueillant “l’esprit de résistance” Anciens esclaves. Avec l’esclavage, « ce sont les frontières de l’humanité qui ont été atteintes, dépassées ». « Cette histoire fait partie de l’histoire du monde, de l’Europe, de la France. Il a été écrit à Versailles, à Paris, dans les ports de La Rochelle, Nantes, Bordeaux.a déclaré le Premier ministre lors d’un discours.
« Depuis trop longtemps, un voile est jeté sur ce passé ». « Le reconnaître, ce n’est pas affaiblir, au contraire, c’est grandir »a-t-il également déclaré. “Tant qu’il y avait l’esclavage, il y avait de la résistance (…) En ce 10 mai, c’est aussi cet esprit de résistance que je veux saluer. » Cette cérémonie annuelle a eu lieu pour la première fois en France hors Paris, à La Rochelle.
Auparavant, la statue avait été dévoilée Clarisse par l’artiste haïtien Filipo, Allée Aimé-Césaire, du nom d’un esclave acheté à Saint-Domingue et libéré par le conseil général de la ville en 1793.
Un label spécifique pour les lieux de mémoire de l’esclavage
Le premier ministre a déclaré qu’il aimerait un « Une grande exposition nationale sur la mémoire de l’esclavage pourra se tenir en 2026, pour le 25e anniversaire de l’adoption de la loi portant reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité ».
Il a également annoncé la création prochaine d’un label spécifique pour les lieux de mémoire de l’esclavage, demandé par les communautés. « Tout le monde connaîtra, tout le monde verra, en parcourant nos rues et nos villes, les lieux où s’est écrite l’histoire de l’esclavage. Tout le monde pourra mieux se souvenir, mieux comprendre. »
« Parce que nous affrontons l’histoire, parce que nous voulons la faire connaître, nous continuerons à mener la bataille de l’éducation »a également déclaré le Premier ministre, qui était accompagné de la ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet.
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