« Avec la même équipe, Riemer avait un pire bilan »

« Avec la même équipe, Riemer avait un pire bilan »
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Avec Mazzù, son ami de toujours, Sandro Salamone a parcouru le pays entre le Limbourg et Bruxelles. Dans la capitale, l’analyste vidéo a connu la joie et les difficultés de l’épopée syndicaliste lors de son court séjour à Neerpede. Mais Salamone est aussi celui qui a repéré les adversaires de l’équipe nationale lors de la Coupe du monde 2018. De quoi raconter des anecdotes qui ont enrichi son parcours.

Le choix de quitter l’Union pour Anderlecht : « Je ne regrette rien »

« Je ne suis pas quelqu’un qui regrette mes choix. Avec Felice, nous ne sommes pas arrivés au bon moment à Anderlecht car le noyau n’était pas aussi fort que cette année. Nous avons terminé le travail de Vincent Kompany en remettant les Mauves en phase de poules d’une compétition européenne après quatre ans d’attente. Cela nous a coûté des points au championnat car nous n’avions pas un groupe suffisant pour progresser sur les 3 tableaux. Contrairement aux gens, ceux qui connaissent le football n’oublient pas. Après le licenciement de Felice à Genk, Hannes Wolf a fait pire. A Anderlecht, Brian Riemer avait un bilan moins bon avec le même effectif au point de ne pas terminer dans le top 8. »

mouette

Le noyau d’Anderlecht n’était pas aussi fort que cette année.

Les années unionistes : « Même si on perd le titre, je ne changerais pour rien au monde cette saison »

« C’est une année incroyable car nous sommes promus et nous avons montré que nous étions capables de rivaliser avec les grands sur la durée. La défaite au Club Bruges, à trois journées de la fin, représente-t-elle mon plus grand regret ? Non, c’est le penalty manqué de Dante Vanzeir contre les Blauw en Zwart, trois jours auparavant. C’est le tournant mais on ne lui en a jamais tenu rigueur. Je ne changerais pour rien au monde cette saison même si la perte du titre était difficile à digérer. Au début, vous essayez de digérer. Vous partez en vacances avec votre famille mais vous êtes isolé mentalement car vous subissez les contrecoups. Ensuite, vous relativisez en vous disant que vous n’avez perdu « qu’un » titre. A cette époque, j’ai un enfant de 5 ans et je me dis que l’important c’est qu’il soit en bonne santé.

mouette

Le tournant pour l’Union en 2022 ? Penalty manqué de Vanzeir.

Coupe du monde 2018 : « On a tous l’impression que si on bat la France, on est champions du monde »

« J’étais chargé de repérer les adversaires. Je suis en train de filmer le match Brésil – Mexique. En fin de match, on se rend compte avec Kris Van Der Haeghe qu’on peut battre les Brésiliens si on fait une bonne journée. Nous avons remis nos conclusions à Roberto Martinez. Le reste, c’était son travail. J’ai vécu ce mois avec passion même si nous étions loin du groupe par nos missions. France – Belgique, on le vit comme un final. On a tous l’impression que si on les bat, on est champions du monde. C’est une frustration mais mon côté analyste me dit qu’on aurait pu perdre de la même manière contre le Brésil. Nous les avons évincés comme la France nous a éliminés. Je suis rentré en Belgique la veille du match pour la troisième place. J’étais heureux de revoir ma famille. J’avais raté les premiers pas de mon fils.

mouette

Avec la Coupe du monde 2018, j’ai raté les premiers pas de mon fils.

 
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