Le Ministère de la Santé Publique de la République Libanaise a publié un rapport cumulatif sur l’état d’urgence jusqu’au 24 avril 2024, faisant état d’une situation alarmante suite aux récents combats au sud du Liban.
Selon les informations recueillies auprès des hôpitaux, le nombre total de victimes s’élève à 1.359, dont 344 décès. La majorité des victimes sont des hommes (88%) et des citoyens libanais (95%). L’âge le plus touché est celui des 25-44 ans, représentant 59 % des cas.
Les mécanismes de blessure les plus courants sont les traumatismes contondants (45 %) et les blessures par explosion (32 %), suivis par les expositions chimiques (18 %), qui sont spécifiées comme étant une exposition au phosphore blanc.
La veille de la publication du rapport, 3 nouvelles victimes, 2 hospitalisations et 1 décès supplémentaire ont été signalés. Les expositions chimiques n’ont pas augmenté au cours de cette dernière journée.
L’analyse par nationalité des victimes montre une prédominance libanaise avec 95%, tandis que les Syriens représentent 3% et les Palestiniens 1%. L’examen par tranche d’âge révèle une écrasante majorité dans la tranche d’âge 19-64 ans. Les mécanismes détaillés des blessures montrent que les traumatismes contondants et les blessures par explosion sont les plus courants, tandis que les blessures par arme à feu et par arme blanche sont nettement moins fréquentes.
Le rapport met également en avant la problématique des populations déplacées, avec un chiffre cumulé de 92.621 personnes selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au 18 avril 2024.
Ce bilan alarmant reflète l’ampleur des dégâts et l’impact humain considérable des affrontements entre le Hezbollah et Israël, mettant en lumière une urgence humanitaire qui ne cesse de se dégrader.
