Ce mercredi, à 23h30, les pompiers ont été appelés sur un incendie qui s’est déclaré quai Malbert, à Brest, dans les locaux du centre de formation et d’intervention de la SNSM. Un bâtiment propriété de la Marine nationale et occupé par les sauveteurs en mer depuis 2015.
Deux groupes de pompiers dont un groupe militaire, un groupe d’appui sanitaire et un groupe de commandement, soit 42 pompiers au total, ont été mobilisés sur l’incendie qui n’a fait aucun blessé.
42 pompiers dans la fumée
« Il n’y a pas eu de flammes, seulement un important dégagement de fumée. Une demi-heure avant le début de l’incendie, il y avait encore du monde dans le bâtiment », rapporte Anthony Simon, chef des premiers secours du centre SNSM.
La cause du sinistre était probablement un système de ventilation. “Le plastique s’est consommé lentement” précise encore le cadre de la SNSM, sur place toute la nuit et de nouveau sur le pont ce jeudi 25 mai, à 7 heures.
« Il n’y a pas eu de flammes, seulement un important dégagement de fumée. Une demi-heure avant le début de la catastrophe, il y avait encore du monde dans le bâtiment. »
Matériaux et murs noirs de suie
« C’est le déclenchement de l’alarme qui a alerté l’officier de garde à l’arsenal. Les pompiers ont été les premiers sur place. Ils ont été obligés de découper un des accès au broyeur pour intervenir et lever rapidement tout doute », raconte Anthony Simon.
A l’intérieur du bâtiment, une épaisse couche de suie a noirci les murs et tous les équipements d’intervention (trottinettes nautiques, paddles, bateaux pneumatiques…). Les tenues et équipements destinés aux bénévoles prêts à travailler sur la prochaine Fête Maritime de Brest (12 au 17 juillet 2024) ont également été présentés. « Nous allons faire le point. Mais on va bien faire un grand nettoyage», affirment les secouristes au pied du centre ventilé de 2 000 m2, ventilés sur ses quatre niveaux.
Ce jeudi matin, la circulation, limitée sur la zone lors de l’intervention qui s’est terminée vers 5 heures du matin, était revenue à la normale, la police, Enedis, GRDF et les pompiers ayant quitté les lieux en attendant la première expertise en plein jour.
