« Il sera au niveau des autres, peut-être mieux »

Pourquoi revient-il ?

Est-il parti trop tôt et trop vite ? A 30 ans, Marcel Hirscher, rongé par la pression de tout un pays qui l’adorait, range ses skis. Lassé des exigences du haut niveau, le roi du slalom a manqué de motivation et a déclaré : «Je ne suis plus prêt à en payer le prix.» L’Autrichien, huit fois vainqueur consécutif de la Coupe du monde, semblait également satisfait d’une carrière où aucun titre olympique ou mondial de slalom ne lui avait échappé. Cinq ans plus tard, il semble pourtant avoir manqué au circuit. Pour le dire autrement, ça démange encore.Je veux avant tout avoir la possibilité de participer à des courses pour le plaisir», a-t-il justifié dans un communiqué ce mercredi.

Et pourquoi… avec les Pays-Bas ?

Voir l’un des plus grands champions de ski alpin défendre aujourd’hui les couleurs d’un pays dont le point culminant culmine à 322 mètres d’altitude est inhabituel. Si Hirscher a choisi les Pays-Bas pour son retour, c’est pour plusieurs raisons. Tout d’abord, sa mère est néerlandaise. Ensuite, et c’est sans doute au cœur de ce retour, il pourra skier avec la marque qu’il a développée ces cinq dernières années : Van Deer, dont il devient mécaniquement l’ambassadeur le plus emblématique. La fédération autrichienne impose cependant à ses skieurs d’utiliser du matériel provenant d’un certain nombre de fabricants dont Van Deer ne fait pas partie.

Le jour où Hirscher a commencé à gagner (aussi) en vitesse

Nous regrettons grandement sa décision de demander un changement de nation pour rejoindre l’organisme néerlandais mais nous l’avons finalement soutenue. (…) par respect pour lui», a déclaré le secrétaire général de la fédération autrichienne ÖSV, Christian Scherer. Dernière explication possible, il lui sera sans doute moins difficile de trouver sa place au sein d’une équipe sans grand talent plutôt qu’au sein du tank autrichien, le plus dense au monde. Et il n’a pas voulu entraver la progression des talents autrichiens en imposant son revenez sur eux.

Quitter l’Autriche pourrait-il le mettre en difficulté ? “Nondécide notre consultant Gauthier de Tessières. Les Pays-Bas ou l’Autriche, cela ne change rien pour lui. Il a toujours bâti son équipe et, au fond, il n’a jamais eu besoin de l’équipe autrichienne. Lorsque vous avez des partenaires comme Red Bull prêts à travailler pour promouvoir votre équipe, vous créez une équipe de 6 ou7 personnes et c’est largement suffisant pour vous.

Comment se déroulera son retour ?

La légende du slalom, à qui il reste encore quelques points FIS, devra se rendre cet été dans l’hémisphère sud pour des épreuves de Coupe Continentale en quête de points pour tenter d’obtenir les meilleurs dossards possibles à la rentrée. Solden, en octobre. “S’il performe en Australie ou en Nouvelle-Zélande, il pourrait débuter entre 30 et 40 peut-être en Coupe du monde et se retrouver, pourquoi pas, parmi les sept meilleurs dossards en janvier.», prédit notre consultant. L’objectif majeur reste de briller aux Championnats du monde de Saalbach en février… en Autriche.

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Pourra-t-il redevenir l’ogre Hirscher ?

C’est la grande question. Gauthier de Tessières est clair : pour lui, Hirscher revient pour gagner et il faut s’attendre à le voir monopoliser à nouveau les podiums. « Depuis qu’il a arrêté, je me dis qu’il va revenir et j’en ai ri à chaque fin de saison. J’ai eu l’occasion de le rencontrer sur les courses, de lui parler. Physiquement, il a toujours été très actif et c’est toujours un très bon skieur. Il va être en retard au départ. Cinq ans, c’est long et il va avoir du mal à se lancer dans la course. Mais c’est une légende. skieur, un champion méticuleux et très fort physiquement. Oui, le ski a évolué mais il sera au niveau des autres, peut-être mieux.

Si en géant, battre Odermatt paraît encore prématuré au vu de la gigantesque domination des Suisses, la situation est bien différente en slalom, discipline la plus ouverte où personne ne règne sans contestation. “Selon moi, il pourrait très bien être candidat à la victoire en slalom et pourquoi pas disputer des podiums géants. Peut-être dès janvier. Son équipement est aux normes. Van Deer a prouvé son efficacité en slalom et avec Henrik Kristoffersen notamment. je le crois», assume notre consultant.

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Une bonne nouvelle pour la discipline ?

La saison 2024/2025 s’annonce absolument palpitante avec le retour du monstre Marscel Hirscher, celui de Lucas Braathen, sous la bannière brésilienne, ou encore la fin des convalescences d’Alexis Pinturault, Marco Schwarz et Aleksander Aamodt Kilde. “Je suis super excité car c’est très bien pour la disciplines’enthousiasme Gauthier de Tessières. Nous en avons rêvé. Depuis quelques temps, les duels manquent, c’est trop facile pour Odermatt. Braathen sera le premier concurrent, Hirscher le deuxième. Ce sera bon pour le ski, en remplissant les stades d’arrivée. On va voir des combinaisons du Brésil, des Pays-Bas, c’est super. On a besoin de ces personnalités et de ces talents dans le ski.

 
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