Laveuse gratuite | Juraj Slavkovsky, le pire ? Vraiment ? – .

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Juraj Slafkovsky serait le pire premier choix au cours des dix dernières années, selon The Athletic. Du moins celui qui a suscité le moins d’enthousiasme lors de son année d’éligibilité.


Publié à 11h09

Mis à jour à 12h03

L’auteur de l’enquête n’a pas fait l’exercice pour diminuer ou glorifier qui que ce soit, mais plutôt pour mesurer la qualité du millésime au plus fort des prochaines vendanges par rapport aux précédentes. Pour arriver à de telles conclusions, Corey Pronman a interviewé six dépisteurs et chefs d’équipe de la LNH.

  1. Connor McDavid, 2015
  2. Connor Bédard, 2023
  3. Auston Matthews, 2016
  4. Jack Hughes, 2019
  5. Macklin Célébrini, 2024
  6. Rasmus Dahlin, 2018
  7. Owen Power, 2021
  8. Nico Hischier, 2017
  9. Alexis Lafrenière, 2020
  10. Juraj Slavkovsky, 2022

Ne déchirons pas notre chemise car la nouvelle jeune star du CH a l’air pauvre. Le millésime 2022 n’a jamais été considéré comme exceptionnel au sommet de la pyramide. Slafkovsky n’a même pas fait l’unanimité, souvenons-nous d’un certain Shane Wright.

En ce sens, comparer Slafkovsky aux premiers choix globaux des autres années sur la base de bourdonner le moment semble un peu injuste. Surtout quand des joueurs comme Connor McDavid, Auston Matthews et Jack Hughes sont là. La liste peut laisser place à interprétation, d’autant que le classement se rapproche à plusieurs égards de l’évolution des joueurs depuis leur année de repêchage. Par souci d’équité, il faudrait plutôt évaluer l’ailier puissant canadien avec les joueurs repêchés après lui.

À cet égard, c’est Slafkovsky qui arrive en tête pour le moment. Il a joué plus de matchs (121) que le deuxième à cet égard, Logan Cooley (82). Il est également premier pour les points (60), devant Cooley (44) et le défenseur Pavel Mintyukov (28).

Si nous faisions une liste sur la valeur réelle des premiers choix au classement général, Slafkovsky mériterait-il d’être classé dixième et dernier ?

Alexis Lafrenière vient de connaître sa meilleure saison en carrière avec 57 points. Il en a sept de plus que Slavkovsky. Mais Lafrenière a 22 ans et en est à sa quatrième saison dans la LNH. Slavkovsky vient d’avoir 20 ans.

Examinons plutôt la production des premiers choix au total au cours des dix dernières années lors de leur deuxième saison dans la LNH.

Connor McDavid, centre

82 matchs : 30 buts, 100 points (1,22 points/match)

Connor Bédard, centre ⁠1

Une seule saison

68 matchs : 22 buts, 61 points (0,90 point/match)

Auston Matthews, centre

62 matchs : 34 buts, 63 points (1,02 points/match)

Jack Hughes, centre

56 matchs : 11 buts, 31 points (0,55 point/match)

Macklin Celebrini, centre ⁠2

À suivre…

Rasmus Dahlin, défenseur

59 matchs : 4 buts, 40 points, -7, 19 :17

Owen Power, défenseur

76 matchs : 6 buts, 35 points, +10, 22 :55

Nico Hischier, centre

69 matchs : 17 buts, 47 points (0,68 point/match)

Alexis Lafrenière, ailier

79 matchs : 19 buts, 31 points (0,39 point/match)

Juraj Slafkovsky, ailier

82 matchs : 20 buts, 50 points (0,61 point/match)

Dès sa deuxième saison, Slafkovsky avait donc une moyenne de points par match bien supérieure à celle de Lafrenière au même stade de sa carrière, supérieure à celle de Jack Hughes et presque aussi élevée que celle d’Hischier.

Mais si l’on se fie à sa deuxième moitié de saison, où il a amassé 35 points en 40 matchs, sa moyenne de points par match explose à 0,88 et se rapproche de celle de Bédard, qui en était à une première année, mais qualifié de talent exceptionnel.

Cette moyenne de la deuxième moitié de saison se rapproche également de celle d’Hischier à 25 ans, à sa septième année dans la LNH.

Hischier apporte une dimension défensive importante aux Diables, mais Slafkovsky, à 6 pieds 4 pouces et 230 livres, apporte au CH une rare particularité en termes de robustesse, de puissance et de talent.

Il est certainement plus difficile de comparer Slafkovsky aux deux défenseurs des Sabres, Dahlin et Power, mais le gardien de qualité vaudra toujours plus que l’ailier.

Bref, il serait plus sage de dire que Slafkovsky ne peut pas prétendre au statut de McDavid, Bédard, Matthews et Hughes, mais il pourra éventuellement entrer dans un débat avec les autres sans souffrir du syndrome de l’imposteur.

Et s’il avait fallu allonger la liste sur quinze années supplémentaires…

  • Nathan MacKinnon, centre, 2013
  • Nail Yakupov, ailier, 2012
  • Ryan Nugent-Hopkins, centre, 2011
  • Taylor Hall, ailier, 2010
  • John Tavares, centre, 2009
  • Steven Stamkos, centre, 2008
  • Patrick Kane, ailier, 2007
  • Erik Johnson, défenseur, 2006
  • Sidney Crosby, centre, 2005
  • Alex Ovechkin, ailier, 2004
  • Marc-André Fleury, gardien de but, 2003
  • Rick Nash, ailier, 2002
  • Ilya Kovalchuk, ailier, 2001
  • Rick DiPietro, gardien de but, 2000
  • Patrik Stefan, ailier, 1999

⁠1 51 matchs 42 points

⁠2 40 matchs 35 points (0,88)

Citation du jour

Il ne l’a pas eu lors des deux premiers matchs, il est en difficulté. Il est difficile. Ce sont des séries, sur des patinoires étrangères, il a une forte opposition. Mais ce ne sont que deux matchs. Nous rentrons chez nous et nous pourrons contrôler les trios contre lesquels il sera opposé. Il n’a pas d’occasions de marquer lorsqu’il en a. Il devrait en avoir quatre ou cinq par match.

L’entraîneur-chef des Capitals Spencer Carbery à propos de son meilleur attaquant Alex Ovechkin.

Les Capitals ont perdu leurs deux premiers matchs de leur série contre les Rangers à New York. Ovechkin a été blanchi et n’a réussi qu’un seul tir au but.

 
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