La fête de Pâque a débuté lundi soir en Israël, dans un contexte assombri par le conflit avec le Hamas et les 133 otages toujours détenus par le groupe terroriste. Si certains ont choisi de commémorer symboliquement les victimes et les captifs, d’autres ont abandonné le traditionnel repas du Seder pour manifester devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
De nombreux Israéliens et Juifs du monde entier ont été invités à laisser une chaise vide à leur table, en hommage aux 1 200 personnes tuées lors de l’offensive terroriste, aux 133 otages, ainsi qu’aux plus de 260 soldats tombés au combat.
A l’occasion de cette fête, quelque 500 membres du kibboutz Be’eri se sont rassemblés à Tel-Aviv, place des Otages, pour un Seder plein d’émotion et d’appels à la libération de leurs proches. Parmi eux, des petites filles du kibboutz, dont la jeune Emily Hand, 9 ans, kidnappée le 7 octobre et relâchée en novembre lors d’une trêve d’une semaine. Ils ont chanté la chanson traditionnelle « Mah Nishtana ».
Le 7 octobre, 100 membres du kibboutz Beeri sont morts aux mains des terroristes du Hamas, tandis que 30 autres ont été kidnappés et emmenés à Gaza. À ce jour, 11 d’entre eux y sont toujours détenus, 6 ont été assassinés en captivité et 13 ont été libérés fin novembre. Cette communauté, qui comptait environ 1 000 âmes à la veille du drame, est déracinée depuis 200 jours.
