En 2021, Gauthier Navarro est une étoile montante du cyclisme français, à 21 ans, avec des performances encourageantes du côté dijonnais, licencié au SCO Dijon (DN1). Mais cette même année, les rêves du jeune coureur s’effondrent le 2 octobre.
Des résultats dits « atypiques »
Engagé dans la Ronde de l’Isard, ce dernier passe son premier contrôle antidopage “super content, parce que je me dis que je fais enfin partie des forts”il raconte le quotidien sportif L’équipe . Un état d’esprit qu’il va vite regretter, puisque quelques semaines plus tard les résultats tombent, avec une série de tests complémentaires, le Dijonnais est déclaré positif à la présence d’EPO dans son organisme. Il est temporairement suspendu de toutes activités liées au monde du cyclisme, son contrat avec son équipe DN1 est résilié.
Mais au fil des contrôles, Gauthier Navarro n’a jamais été déclaré positif. Sur quatre analyses d’urine, trois donnent des résultats dits « atypiques », une est même négative. Quant aux analyses de sang, tout est négatif. L’Agence française antidopage (AFLD) se défend auprès de L’Équipe de la suspension imposée, malgré les doutes : « Lorsqu’une situation atypique survient, des investigations complémentaires sont menées pour clarifier la situation. Dans le cas de M. Navarro, dont l’échantillon a été déclaré anormal conformément aux normes internationales, c’est le comportement de l’AFLD. »
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Reprendre la compétition par passion mais aussi par vengeance.
La suspension provisoire est levée après quinze mois de ces procédures complémentaires. Aujourd’hui, selon les informations de L’équipele coureur, revenu à la compétition, se bat en justice pour obtenir une importante compensation financière, estimée pour le préjudice qu’il a subi en voyant sa carrière stoppée en plein battement. « Je suis motivé pour revenir à la compétition par passion mais aussi par vengeance. Mon rêve d’enfant a été injustement détruit sans que je puisse rien y faire. »a conclu Gauthier Navarro.
