Mathieu Van der Poel, 3e de Liège-Bastogne-Liège : «Je ne croyais pas au podium»

Mathieu Van der Poel, 3e de Liège-Bastogne-Liège : «Je ne croyais pas au podium»
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Le champion du monde n’a réussi qu’un sourire en conférence de presse. Lorsque Tadej Pogacar, assis à côté de lui, l’a interrogé sur ses prochaines vacances à Dubaï, cela a marqué les récentes grandes inondations. Comme à son habitude, Mathieu Van der Poel (29 ans) a joué le jeu en répondant sans détour aux questions sur cette troisième place obtenue dimanche qui ne peut effacer ses deux succès majeurs au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix, des courses qu’il préfère nettement aux classiques. Ardennes.

N’espériez-vous pas mieux que cette troisième place après vos succès au Tour des Flandres et à Roubaix ?
Mais je ne croyais pas du tout à une place sur le podium, même à cinq kilomètres de l’arrivée je n’imaginais pas que c’était encore possible. Je pense que je n’aurais pas pu rêver mieux, personne ne dira sinon c’était vraiment le meilleur résultat possible pour moi aujourd’hui. Je pense que ma saison de classiques a été plus que réussie, et terminer troisième ici est une grande satisfaction.

Vous avez été ralenti par une chute collective après 98 kilomètres de course…
J’étais juste à l’arrière du peloton en train de me débarrasser de mes jambières et de mes gants lorsque l’accident s’est produit devant moi. La route était bloquée, je ne pouvais plus passer. Je n’ai pas paniqué, je savais qu’on reviendrait à la tête à un moment ou à un autre mais cela demandait beaucoup d’efforts. Après la jonction, j’ai senti que mes jambes étaient déjà un peu fatiguées. Mais même avec mes jambes du Tour des Flandres ou de Paris-Roubaix, je ne pense pas que j’aurais pu récupérer pour mieux performer en finale.

Votre performance aujourd’hui vous conforte-t-elle dans l’idée que Liège-Bastogne-Liège pourrait aussi être une course pour vous malgré un profil plus accidenté et donc plus favorable aux grimpeurs ?
C’est une question que je ne me pose même pas, c’est plutôt vous les journalistes qui la posez. Je suis une personne assez réaliste, je sais que si Pogacar réalise une bonne journée dans cette course, je ne pourrai jamais le suivre et même avec mes meilleures jambes. Je n’ai qu’une chose à espérer, c’est qu’un jour il ne va pas bien, sinon ce sera toujours difficile de gagner ici.

Et en perdant du poids pour rivaliser avec les grimpeurs ? Y-as-tu déjà pensé?
C’est une option mais je préfère me concentrer sur les choses que je fais le mieux et les courses qui me conviennent le mieux. Changer tout cela juste pour avoir une chance de gagner à Liège, ce n’est certainement pas pour l’année prochaine.

“Il n’y a aucune honte à admettre que nous avons été battus par des gens meilleurs que nous”

Rester aussi longtemps dans la brèche, six semaines depuis Milan-San Remo, est-ce une expérience que vous pourrez réaliser dans le futur tout en sachant que ce n’est pas une assurance de gagner à Liège ?
C’était une décision mûrement réfléchie de faire durer mon apogée aussi longtemps et je ne vois pas pourquoi il serait impossible de ne pas recommencer dans les années à venir. C’est quelque chose que je connais déjà quand je combat l’hiver en cyclo-cross et ensuite je passe sur route, ça me donne aussi de longues périodes de compétition à haut niveau. Le seul détail que j’ai peut-être sous-estimé, c’est la décompression de toute l’équipe après Roubaix. Nous avions gagné les trois premiers monuments, c’était difficile pour tout le monde de rester aussi concentré et motivé pour le quatrième aujourd’hui (Dimanche). Il n’y a aucune honte à admettre que nous avons été battus par des personnes meilleures que nous. »

 
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