l’essentiel
Des incidents ont éclaté ce dimanche 21 avril en fin de matinée, à Toulouse. Des individus venus de Marseille sont arrivés dans un bar de l’avenue de Muret où se trouvaient des supporters du TFC. L’un d’eux a été blessé.
« Je passais devant la nouvelle passerelle à Empalot. Il y avait un bus blanc arrêté et des policiers étaient dans les parages, dont l’un brandissait un fusil en direction du bus ! C’était étrange. A l’intérieur, il y avait des gens en noir. Ils ne ressemblaient pas à des supporters de l’OM.
Cette Toulousaine ne cache pas sa surprise, et son inquiétude, après avoir été témoin de cette scène en fin de matinée, ce dimanche. Cette interception rapide de ce bus, par des policiers de la brigade anticriminalité, a pour origine un peu plus tôt, avenue de Muret.
Dans un bar situé près de la place de la Croix-de-Pierre, des supporters du TFC partageaient un verre lorsque plusieurs jeunes hommes ont débarqué, descendus du fameux bus. « Certains portaient des cagoules. Ils ont causé des dégâts», raconte un voisin qui a vu arriver «assez vite» la police.
Les assaillants étaient déjà remontés dans leur bus et ont disparu. Dans l’établissement « Le Mambikas », au moins un supporter du club toulousain a été blessé à une épaule. Les pompiers l’ont évacué vers l’hôpital. Une vitre aurait également été brisée.
Un supporter de l’OM interpellé
L’interception du bus, à Empalot, a permis l’interpellation d’un participant à cette « descente ». Cet individu a été formellement identifié par des témoins présents sur les lieux. L’identité de toutes les personnes à bord de l’autocar a été vérifiée. Puis le bus est reparti vers Marseille, escorté par des motards de la gendarmerie. Pour eux, pas de rendez-vous au Stadium ce soir.
« Et sans doute plus de meetings en tribunes dans les semaines à venir », confie une Source proche du dossier. En effet, toutes les identités identifiées par la police seront transmises à la Ligue de Football Professionnel. « Les supporters doivent être accompagnés lors de leurs déplacements. Ils ne peuvent pas débarquer et faire du désordre», rappelle un policier toulousain.
Le propriétaire de l’établissement attaqué s’est dit “très choqué par la violence des événements”, et est en train de porter plainte auprès de la division Rive Gauche de la police nationale.
