Il y a un besoin urgent d’adopter un régime forestier qui assure la durabilité de nos communautés, signent des élus de la Côte-Nord

Il y a un besoin urgent d’adopter un régime forestier qui assure la durabilité de nos communautés, signent des élus de la Côte-Nord
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Les incendies de forêt de 2023 ont dévasté plus de 4,3 millions d’hectares (Photo Sopfeu)

Les membres du comité forestier de l’UMQ, dont le préfet de Manicouagan Marcel Furlong, la mairesse de Forestville Micheline Anctil et le maire de Port-Cartier Alain Thibault signent une lettre ouverte exprimant leurs inquiétudes et l’urgence d’agir pour l’avenir de la forêt.

Alors que la période critique des feux de forêt approche, des élus de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) partagent leurs réflexions sur l’importance de la forêt pour certaines communautés de la région.

Agit après les incendies de forêt

Les feux de forêt de 2023 ont dévasté plus de 4,3 millions d’hectares au Québec, soit environ la taille de la Suisse, rappellent-ils. Cette destruction touche certaines régions qui ont déjà vu leurs possibilités forestières diminuer. « Il est urgent d’adapter un plan de pérennité de certaines activités, de restitution des redevances sur les ressources naturelles et de financement de la diversification de nos économies. »

La consultation du gouvernement du Québec sur l’avenir de la forêt sera bientôt complétée. Les maires du Comité forestier soulignent l’importance de maintenir l’Office de commercialisation du bois et d’assurer la compétitivité de l’industrie forestière québécoise.

Impliquer le monde municipal

« La restauration de nos écosystèmes forestiers prendra du temps et nécessitera des efforts soutenus. » Le comité forestier de l’UMQ a réclamé en janvier un plan d’investissement sur 15 ans pour le reboisement des zones touchées par les perturbations naturelles. « La prévisibilité des investissements et des opportunités forestières est essentielle pour préserver le moteur économique qu’est la forêt. »

Les maires croient fermement que la gestion des territoires forestiers doit prendre une plus grande place au sein du monde municipal tout en tenant compte des dynamiques économiques nationales et internationales. « Nous connaissons nos territoires. Nous sommes dans une position privilégiée pour assurer une coexistence harmonieuse des différents usages au bénéfice de tous les utilisateurs de la forêt. »

Le secteur municipal réclame que le bois québécois, un matériau à faible teneur en carbone, mérite une place de choix dans les efforts de lutte aux changements climatiques et de réponse à la crise de l’habitation.

 
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