” Je crois fermement que c’est une année africaine, car quand on regarde (Kenyan) Ferdy (Omanyala), (le Sud-Africain) Akani (Simbin) et moi-même, nous sommes là pour faire un pas en avant », a assuré Tebogo jeudi lors d’un point presse à Nairobi, où il s’alignera samedi sur 200 m au Kip Keino Classic, rendez-vous du circuit continental de deuxième niveau de la Fédération internationale.
Vice-champion du monde à Budapest en 2023
“ Omanyala est l’homme le plus rapide d’Afrique sur 100 m et je suis le plus rapide sur 200 m », a-t-il rappelé. Le Kenyan détient en effet le record continental sur la ligne droite (9’77”) depuis 2021, tandis que Tebogo possède le meilleur temps sur le demi-tour de piste (19’50”), établi l’an dernier.
L’athlète de 20 ans, qui s’est illustré en établissant un nouveau record du monde du 300 mètres (30’69”) à Pretoria en février, est également devenu l’année dernière le premier Africain à remporter une médaille sur 100 m aux Championnats du monde. , battu par l’Américain Noah Lyles à Budapest.
Depuis la retraite de la légende jamaïcaine Usain Bolt en 2017, la domination des États-Unis sur le sprint mondial masculin est impressionnante puisqu’ils ont glané les six médailles d’or en jeu aux différents Championnats du monde, sur 100 m et 200 m masculins. Seul l’Italien Marcel Jacobs a créé la surprise en devenant champion olympique en ligne droite à Tokyo en 2021.
Outre chez les hommes, le sprint africain a également de très bonnes chances de réussir chez les femmes. La Namibienne Christine Mboma, 20 ans, vice-championne olympique du 200 m à Tokyo en 2021, est encore plus sûrement un espoir de médaille à Paris pour ce continent.
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Athlète présentant des différences de développement sexuel (DSD), elle a dû suivre un traitement pour abaisser son taux de testostérone, conformément au règlement modifié par World Athletics en 2023, concernant les athlètes hyperandrogènes. Elle fera son retour sur 100 m au Kip Keino Classic après 20 mois d’absence.
