Noah Sadiki se souviendra de son retour à Anderlecht. Le joueur formé à Neerpede a été lourdement hué alors qu’il quittait le terrain. Il a répondu par des applaudissements envers les supporters unionistes puis envers ceux d’Anderlecht. «Je m’attendais à être sifflé, explique le jeune de 19 ans. C’est toujours touchant d’être hué par les supporters de son ancien club. J’avais vécu cela par le passé mais ils font leur travail à 100%. Ils ne sont pas contents que j’ai quitté Anderlecht, je les comprends, mais ils doivent comprendre que ce n’était pas seulement ma décision. Cela ne me sert à rien à part affronter Anderlecht, je dois prendre ces matches comme les autres.
Avant sa sortie, Sadiki avait fait preuve d’une grande envie au milieu de terrain mais sans parvenir à faire pencher la balance du côté unioniste. « Nous n’avons pas démérité mais le terrain ne ment jamaisil expliqua. On aurait dû être beaucoup plus concentrés à certaines occasions. Sur le premier but, nous étions trop loin à mon goût et sur le deuxième pareil. Ce sont des choses qui ne nous sont pas arrivées en saison régulière. L’important maintenant est de sortir la tête de l’eau et de se remettre sur les rails en équipe pour réagir au plus vite. »
Pendant le match, cependant, l’Union a vécu un moment fort. Peu après l’heure de jeu, Gustaf Nilsson allait chercher un penalty, transformé par Puertas, tout en voyant dans le même temps Zeno Debast expulsé pour le coude dangereux. “Si ce n’est pas une pénalité, je ne sais pas ce que c’est…» a déclaré Gustaf Nilsson qui saignait juste au-dessus du nez. Si vous regardez mon visage, c’est assez clair qu’il m’a mis son coude devant le visage… Globalement, on encaisse des buts trop facilement. C’est un début de playoffs merdique mais on peut encore changer ça. Nous avons toujours tout entre nos mains.
Teklab discret, Sadiki envieux et Amoura pas assez précis : les notes des unionistes après la défaite contre Anderlecht
